Otavalo - Cuicocha - Cotocachi

Publiée le 04/12/2022
Lagune et captale du cuir

Lac de Cuicocha

Pour nous rendre à la Lagune, nous avons recours à un taxi, qui reviendra nous chercher à l'issue du temps que nous lui aurons fixé. Nous devons nous enregistrer à l'entrée, qui est gratuite. Le chauffeur nous a laissé près de l'embarcadère des bateaux, alors qu'il y avait un centre d'information un peu après l'entrée. Nous empruntons le seul sentier balisé, qui nous fait passer par... le Tourist Information. De l'information, il y en a peu, seuls quelques employés chargés de l'entretien et de la boutique sont sur place (il est pourtant plus de 10 h). Après maintes hésitations sur la direction à prendre, nous décidons de monter jusqu'aux premiers belvédères. Nous pouvons voir le lac sous plusieurs aspects, d'autant que le soleil qui nous avait accueillies est régulièrement caché par les nuages.

La traduction de laguna par lagune est en fait inexacte, puisqu'il ne s'agit pas d'eau salée. C'est un lac d'une caldeira formée par l'éruption de l'ancien volcan du même nom, il y a plus de 3000 ans. Le volcan n'est pas éteint, seulement endormi.

Son nom est dû aux deux îlots ressortant du lac : cuy = cochon d'inde = Cocha = lac

Lagune sous le soleil

Calendriers de pierre

Au cours de la balade, nous passons par diverses représentations en pierres : calendriers du soleil et de la lune, table et bassin d'offrandes, bains rituels, qui agrémentent la balade. Leurs noms sont en quichua, elles ne se réfèrent donc pas aux Incas (il me semble !).

Calendrier du soleil
Calendrier de la lune
Lieu d'incantations
Bains rituels
Une dernière vue et on repart dans l'autre sens

Balade en bateau sur le lac Cuicocha

Pour compléter notre visite, nous profitons d'un départ de bateau, pour aller regarder le lac de plus près. Le capitaine guide fait plusieurs arrêts pour nous montrer les différents oiseaux qui peuplent le lac (canards et poules d'eau notamment), ainsi que les bulles qui remontent régulièrement à la surface, témoignant de l'activité du volcan. Les deux îlots en forme de cochon d'inde ne sont en fait qu'une seule île, séparée par une mince bande de terre, recouverte de roseaux (totora - dont on fait des bateaux ou des îles "flottantes" au Pérou). Une reproduction de la vierge de Lourdes est nichée dans l'une des îles. Elles servaient autrefois de prison pour les incas, mais sont maintenant interdites d'accès - sauf pour des missions scientifiques.

Bulles de gaz
Faune de la lagune

Cotocahi

Sur le chemin du retour, notre chauffeur fait un détour par Cotocachi, considérée comme la capitale du cuir. Nous n'avons pas beaucoup de temps, juste celui d'arpenter la rue qui comporte le plus de commerçants spécialisés. Il y a certes de belles choses de qualité, mais les prix sont plutôt élevés, nous ne ferons donc pas de folies !

Changement de look et restauration au top

Lorsque nous rentrons à l'hôtel, Aurore, qui a de plus en plus de difficultés à dompter ses cheveux, demande l'adresse d'un coiffeur. Nous nous y rendons sur le champ, non sans oublier d'admirer une église ouverte au passage. Le salon est très chic, les coiffeurs un peu excentriques, mais elle ressort avec un superbe look. Comme il est 15 h30, on s'arrête dans un restaurant qui nous propose un menu de déjeuner pour 5 dollars. Nous aurons droit à un petit picorage, un plat de filet mignon et pommes de terre (et non pas les éternelles frites), un verre de jus de fruit frais, un verre d'eau et même une petite portion de gâteau. Et en plus, nous pouvons suivre la coupe du monde de foot sur grand écran (il faut bien alimenter nos conversations avec les chauffeurs de taxi !).;Tellement satisfaites que nous y retournerons les deux jours suivants. Le serveur nous demandera de poser pour la postérité, c'est-à-dire Facebook. Si ça continue, on va bientôt nous demander des autographes dans la rue !!!

Au salon de coiffure
Repas au Pakari Tambo
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