Masomeloka: 1ère étape sur le canal

Publiée le 28/11/2018
Avec trans JOJO on est sûr d'arrivé au dodo

Le canal des Pangalanes est un canal de plus de 600km reliant Tamatave à Farafangana construit sous la période coloniale par les Français, 3000 Asiatiques et plusieurs milliers de Malgaches afin de s'affranchir des eaux tumultueuses de l'Océan Indien.

Malgré un laissé aller et un manque d'entretien, le trafic des bateaux brousse reste indispensable sur la portion non doublée par une route entre Mahanoro et Mananjary soit environ 160km.

L'appel avant embarquement

Pour cette portion du canal, deux choix s'offrent à nous.

soit nous réservions une embarcation privée avec guide et équipage au complet à plusieurs centaines d'euros la ballade sur deux ou trois jours, soit nous prenions comme les locaux les bateaux brousse ou de chargement de matières premières pour un parcours également de deux ou trois jours mais à seulement 2 euros 50 par jour sans les nuitées et repas.

Sans hésiter nous optons pour la croisière avec les locaux.

Pour rassurer la maman d'Alain, nous portons tous des gilets de sauvetage obligatoire.
ambiance calme sur le bateau

Nous avons réservé pour le trans JOJO. Une trentaine de passagers avec un départ à 6H00, une fois que nous sommes redescendus pour faire l'appel et obtenir notre gilet de sauvetage.

C'est au son du moteur seul bruit dans l'espace du canal que nous entamions notre descente vers le sud.

A ma droite, j'entamai la conversation avec une charmante Betsimisaraka: Fabiola et son fiancé Jean-Marie qui se rendaient dans un petit village du canal.

elle travaille comme releveur topographique pour l'administration de Tamatave et était très étonnée de rencontrer deux vazahas connaissant la topographie.

Fabiola et son fiancé Jean-Marie
L'embarras du choix pour grignoter
Nous avions de la place pour admirer le canal
halte du trans JOJO
Au bord du canal

A midi, pour une poignée d'Ariary , nous avons une assiette pleine de riz avec quelques morçeaux de zébus.

Pour 200 Ariary ( 5 centimes d'euros )
d'autres ne s'en laisse pas compter (A.B)

Les transports JOJO fidèles à leurs réputations nous ont déposer à l'heure dans le petit village de Masomeloka ou deux choix s'offrent à nous; les bungalows au droit de l'embarcadère ou bien l'hôtel au centre du village.

Pour les premiers, pas traçe des propriétaires, nous allons au centre du village pour entendre la propriétaire de l'hôtel nous répliquer qu'elle ne fait plus hôtel mais seulement restaurant sur commande.

Bref nous finissons aux bungalows pour 3, euros 75 la nuitée dans une famille musulman..

Les seuls locations du village

L'appel du musim quelques instant plus tard nous indique que le village est  majoritairement musulman.

Une fois installé, nous faisons un tour au village qui nous semble dans un premier temps désert..

La grande rue du village

L'explication nous saute aux yeux lorsque nous découvrons le terrain de foot ou toute la population encourage en hurlant son équipe favorite..

Menant au terrain de foot
Petite vendeuse de pâte et brochettes dans la rue du village
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