Epilogue

Publiée le 24/01/2022
Nostalgie d'un pays magnifique

Cameroun

Cameroun

Je suis arrivée fatiguée, tu m'as ouvert tes portes, tu ne m'as jamais demandé d'où je viens. Tu m'as appelée maman, tantine, la blanche.

Cameroun, vallées profondes, lacs mystérieux, rois puissants, montagnes délicates, villes et villages effervescents, plaines généreuses, brumes de l'Harmattan, forêts aux bruits envoûtants, couchers de soleil majestueux, richesse de l' histoire de ton peuple, mysticisme de ton âme ...

J'ai trouvé la paix au sommet de tes montagnes, l'étonnement devant le tumulte de tes villes, la tristesse devant ta pauvreté, la colère devant ceux qui te pillent, la surprise devant la diversité de tes langues parlées, l'inquiétude pour ton avenir devant la multitude des peuples qui te composent.

Je suis venue chercher du repos pour mon âme intranquille. Je suis repartie reposée par ta poésie.

Parfois tu m'as libérée des attentes des autres, parfois j'ai exulté devant la force que tu me donnais. Parfois j'ai senti le manque de ceux que j'aime.

Alors j'ai emporté ta beauté avec moi pour la leur raconter.

Cameroun

Traduction en pidgin:) Cette langue est une forme de créole. née à l’époque de l'esclavage. Le pidgin a précédé l'anglais au Cameroun. On en trouve des variétés au Nigéria, au Ghana, en Sierra-Leone. 50 % des camerounais comprennent le pidgin.

Cameroon

I came soo tired, you don Open me your Doors, you Never aks me from where a don comot from. You don call me ma'a, tatie, la blanche.

Cameroon, deep valeys, lakes way every man di fearam, strong massa's, fine fine villages, very fine platos, harmattan due, ya bush get fine sound, ya sunset be very majestious, very rich bakgraun, ya soul ressemble one i bi mystical,

 Peace dey for the top of ya mountains, a wandered before ya towns, sad before wuna povaty, anger dey before for ya bodi against those pipo who destroy wuna, diversity in ya contry talks, the way you pipo get plenty don worry me.

 A don com search some reste for ma soul, a don go fine trought ya poemes

U don free me some times from pipos expectations, a some times fell over joy for ma skin, some times a don miss the pipo tha'a love.

 So a di go with wuna beaty to tell them.

Cameroun

Cameroon

I arrived tired, you opened your doors to me, you never asked me where I come from. You called me mum, tantine, the white.

Cameroon, deep valleys, mysterious lakes, powerful kings, delicates mountains, effervescents towns and villages, generous plains, Harmattan mists, forests captivating sounds, majestic sunsets, rich history of your people, mysticism of your soul ...

I have found peace at the top of your mountains, astonishment at the tumult of your cities, sadness at your poverty, anger at those who loot you, surprise at the diversity of your spoken languages, concern for your future before the multitude of peoples who compose you.

I have come to seek rest for my restless soul. I left rested by your poetry.

Sometimes you freed me from the expectations of others, sometimes I exulted at the strength you gave me. Sometimes I felt the lack of those I love.

So I took your beauty with me to tell them.

Et avant de clore ce chapitre, quelques remerciements:

Livine
Alain Soumelong, grand chef fromager dans l'ouest camerounais
Merci Benjamin Jayin Jomi, guide qui parle aux oiseaux
Merci à toi Lazarius, chauffeur, pour ta discrétion et ton professionnalisme
Merci Sara et Pierre, "enfants" d'Ange
Cameroun
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