Rencontre avec les scientifiques du Centre d'Ecologie et des Sciences de la conservation

Publiée le 20/01/2021
Direction Paris : sur le campus Pierre et Marie Curie de l'université de la Sorbonne, on trouve l'Institut de la transition environnementale, qui regroupe 54 laboratoires et près de 2 000 chercheurs, enseignants-chercheurs, doctorants, techniciens, ingénieurs.

Nathalie, quelles observations avez-vous faites sur la faune et la flore en ville pendant le confinement ?

Nathalie Machon : "Durant ces deux mois, la végétation a repris ses droits dans les espaces publics. Cela ne signifie pas qu’il y a eu une plus grande diversité d’espèces, mais que celles déjà en place ont été beaucoup plus visibles que d'habitude car elles n’ont pas été coupées. 


Concernant la faune, nous avons vu certains animaux sauvages profiter du ralentissement soudain des activités humaines pour s’aventurer dans les villes : des chevreuils dans les jardins privés, des sangliers sur la croisette à Cannes, des dauphins dans les ports italiens, des baleines dans les calanques de Marseille, des phoques sur les plages de Dunkerque, etc. Si les animaux ont été plus visibles qu’à l’ordinaire, je ne crois pas, en revanche, que l'impact du confinement a été fort sur leur population car il a été trop bref. "


Je rentre à la maison, en Belgique : j'ai besoin de poursuivre l'enquête, mais je ne sais pas sur quelle piste chercher. On se tient au courant !

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