Pour l’EVG de mon cousin, on s’est dit que plutôt qu’un week-end classique bière + gages débiles, on allait faire un truc un peu différent : un trail de 16 km à Itxassou, le fameux Itsasuko Itzulia.
On était 5 au départ, tous plutôt sportifs, mais aucun n’avait jamais fait de trail officiel. Autant dire qu’on ne savait pas trop à quoi s’attendre… et qu’on allait vite être fixés.
Départ sous un ciel un peu gris, parfait pour courir. L’ambiance sur place est top : les locaux sont sympas, la musique basque en fond, et surtout… nos t-shirts techniques de trail personnalisés font leur effet.
On avait fait imprimer une photo de mon cousin quand il était gamin, genre 6 ans, avec sa coupe improbable et son sourire innocent. Au-dessus, on avait ajouté “Team Marié 2025”. Résultat : tout le monde nous regardait passer en rigolant.
Le parcours démarre fort.
Dès les premiers kilomètres, une montée de l’enfer qui calme direct les ambitions de podium. On se regarde tous avec ce petit sourire du style “ok, on est dans le dur dès le début”.
Le décor est sublime, entre les collines, les forêts et les moutons qui te regardent courir comme si t’étais fou. Mais c’est aussi ultra technique : racines, pierres glissantes, passages boueux… bref, du vrai trail.
À un moment, on a même dû traverser un petit ruisseau, et évidemment un de nous a fini les deux pieds dedans. Fou rire général.
Vers le 8e km, un des gars commence à avoir une crampe monstrueuse. On s’arrête, on étire, on l’encourage, et il repart comme un warrior.
Plus loin, dans une descente ultra raide, je glisse sur une racine et finis à moitié dans la boue — la photo souvenir est légendaire.
Et puis il y a ce moment où, au 12e km, on croit que c’est fini… avant de voir une nouvelle montée se dresser devant nous. Silence total dans le groupe, juste les respirations. Puis quelqu’un balance un “allez, c’est pour le marié !” et on repart, morts de rire.
Les 500 derniers mètres, on les a faits tous ensemble. Pas question d’abandonner quelqu’un.
On passe la ligne groupés, couverts de boue, lessivés, mais avec la banane. Et surtout, une fierté énorme : avoir fini ce trail à cinq, pour fêter l’EVG d’une façon complètement différente.
Photo de groupe, t-shirts trempés, bière fraîche… et cette impression d’avoir vécu un vrai moment d’équipe.
Franchement, si vous cherchez une idée originale pour un EVG, foncez.
Le Itsasuko Itzulia, c’est dur, mais c’est magnifique. Et courir dans ces paysages basques avec les potes, ça laisse des souvenirs bien plus marquants qu’une soirée en boîte.