De Neuschwanstein à Friedrichshafen en passant par l'Autriche

Publiée le 01/05/2017
Depuis Stuttgart, nous avons un objectif : rejoindre Friedrichshafen. Mais les châteaux de Neuschwanstein nous font de l'oeil. Un détour s'impose!

Neuschwanstein : ses chateaux et ses touristes

Il est midi lorsque nous rejoignons les châteaux de Neuschwanstein. Première constatation : c'est touristique. Très touristique. Plus encore que décrit sur Trip Advisor. Les cars de touristes défilent. Les parkings sont pleins. Les touristes asiatiques se comptent par millier!


Visiter le château
Une saucisse allemande à la main ( saucisse au prix touristique ), nous tentons d'obtenir un ticket pour visiter l'un des châteaux. La file avance vite mais on nous annonce qu'il faudra attendre 17h15 pour pouvoir visiter. Nous avons donc 5 belles heures à tuer. La météo n'est pas franchement au rendez-vous. Les nuages sont bas, la pluie est annoncée. Tant pis, on tente le premier petit chemin de randonnée que l'on trouve à notre portée. 

Se promener, tuer le temps et profiter
La région est à faire des envieux! Un lac à l'eau clair ne donne qu'une envie ; se baigner malgré la grisaille! Les forêts de sapins et le château dans le lointain mystifie le paysage. 5 heures, cela s'avère presque trop court! 

La visite du château, 30 minutes top chrono
L'heure sonne, la visite peut commencer. Pour la version française, ce sera avec un audio-guide. La visite prend 30 minutes et pas une de plus. Pas le temps de trainer ou de vraiment prendre le temps d'observer. Les informations aussi minimalistes que rapides sont données dans un temps record. Si l'on traine trop, on gêne le groupe suivant. Si l'on préfère déjà z'yeuter sur la pièce devant, on gêne le groupe précédent. Dommage... 

Rejoindre les châteaux en calèche
Beurk. Si déjà le concept à lui seul en rebute certains, les chevaux ici "utilisés" ont sans nul doute besoin d'une bonne véto! Il ne fait pas suffoquant mais à force de faire des allers et retours en tirant des calèches bondées, la soif se fait sentir. Certains ont la langue qui pend, d'autres quelques traces mal nettoyées de vomi. Pas un seul seau d'eau ne leur est proposé au moment des haltes. Bref, si vous envisagiez de proposer à mamy de rejoindre le château par ce moyen là, délaissez l'idée. Et si l'allemand est une langue que vous maitrisez, aillez plus de culot que moi pour aller remonter les bretelles à ces palefreniers!

Besoin de faire pipi? J'ai trouvé où aller se vider en toute gratuité!
Un petit pipi, ou un simple passage aux toilettes dans le coin vous coutera 1 euro. Un euro pour des toilettes dont personne ne s'occupe, c'est cher payé. Près des parkings, un Duty Free destiné aux riches touristes asiatiques pointe le boute de son nez. N'hésitez pas y entrer. Vous pouvez lorgniez sur les montres à plusieurs millions avant de vous dirigez vers la porte du fond. Oui, quand on est vraiment riche on a droit aux toilettes gratuites. Pour les nanas, il vous faudra faire l'effort de quelques squates mais ce n'est pas plus sales que dans les toilettes payantes à côté!

Château de Louis II

Passer la frontière Autrichienne

... Bon, en toute honnêteté, je l'admets, nous nous sommes contentés de passer la frontière austro-allemande sur un petit kilomètre! Pas de quoi fouetter un chat. 

Dormir à Friedrischafen

Qui dit étudiant dit petit budget. Nous avons donc une fois de plus opter pour une nuit en auberge de jeunesse, la seule de Friedrischafen. 25 euros la nuit pour dormir en dortoir séparé presque surchargé, c'est bien payé. Nous sommes pendant les vacances de pâques et l'auberge grouille littéralement de gosses qui courent dans tous les sens! 

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