Cartagena, bijoux colonial

Publiée le 04/09/2018
Notre arrivée en Colombie ne se fait pas dans n'importe quelle ville, puisque c'est Cartagena des Indias, classée au Patrimoine Mondial de l'Unesco, et magnifique ville coloniale, qui nous ouvre les bras !

Dimanche 12 août 2018

Aujourd’hui est un grand jour, ou du moins un jour que l’on attendait depuis longtemps : nous nous envolons vers la Colombie ! Après les quelques formalités administratives (pour la première fois depuis notre départ, la femme du check-in nous demande si nous avons nos billets de départ de la Colombie… Ouf, on avait prévu le coup - voir plus loin), on passe au duty-free ! Et là, qu’est-ce qu’on voit pas, toute belle toute propre : une GoPro qui trône, et qui, en plus du prix avantageux détaxé, profite d’une réduction qui la fait passer à 243€ soit… 4€ de moins que le tarot remboursé par l’assurance !

Autant vous dire qu’on n’hésite pas et qu’on l’achète, d’autant plus qu’on avait vu le même modèle à Quito pour 500€ ! Coralie en profite aussi pour se racheter un smartphone, son ancien n’ayant malheureusement pas daigné se rallumer… Bref on arrive dans de bonnes dispositions en Colombie !

1h15 de vol plus tard, on arrive sur le sol colombien. On met bien 1h à passer la douane et à récupérer nos valises, puis c’est l’attente : 4h avant notre prochain vol, qui doit nous emmener sur la côte carribéenne, à Cartagena de los indias. L’arrivée se fait assez tardive (22h), on pose nos valises, mange un bout, et sortons profiter de l'ambiance caribéenne. Première impression : on n'est pas déçus !

L'horloge, de la plaza de la Reloj
Le fameux style colonial de Cartagena

Pas d'aller sans continuation

A celles et ceux qui lisent ce blog et qui auraient dans l'idée de faire un tour du monde (ou du moins, un tour avec beaucoup de pays à visiter), petite astuce qui peut s'avérer très utile.

Les compagnies aériennes (ou moins souvent, les douaniers) peuvent exiger auprès de leur client un billet de retour/continuation, qui prouve que vous comptez bien sortir du pays dans lequel vous vous rendez. C'est donc ce qu'il nous est arrivé pour aller à Bogota : l'hôtesse de la compagnie voulait s'assurer que nous avions des billets de continuation, à savoir qui prouvaient que nous comptions sortir de Colombie. Par chance, nous en avions (c'est le cas de le dire haha).

2 principales astuces pour éviter ce genre de désagrément :

  1. Astuce numéro 1 : être "honnête", et anticiper le départ du prochain pays en achetant un billet de manière "classique". C'est que nous avions fait dans ce cas (sans savoir que la question allait nous être posée à Quito), puisque nous avions acheté de longue dates nos billets Bogota - Cancun, afin de ne pas se faire aligner sur les prix. Pas de problème à Quito : nous avons montré la confirmation de réservation, et c'est passé nickel,
  2. Astuce numéro 2 : gruger le système. Il existe un site internet très très bien fait où, contre la modique somme de 12$, la société vous effectue une vraie - fausse réservation, c'est-à-dire que l'hôte ou l'hôtesse qui vous pose la question peut réellement vérifier si vous êtes sur le vol que vous lui aurez indiqué. La vraie - fausse réservation s'annule automatiquement au bout de 24 heures. Gros avantage : si vous n'êtes pas sûr(e) de votre prochaine destination, cela vous évite de payer un billet d'avion plein pot !

Il faut savoir que si vous n'avez pas de billet de retour ou de continuation, la personne de la compagnie peut vous imposer d'en acheter un. C'est en effet la compagnie aérienne qui est tenue de vous rapatrier si la douane du pays de destination ne vous accepte pas pour motif que vous n'avez pas de preuve que vous ne restez pas dans le pays (phrase longue, on espère se faire comprendre).

On vous conseille d'aller faire un tour sur les sites suivant qui expliquent sûrement mieux que nous ce petit tour de passe-passe :

Le gros castillo de San Felipe

Lundi 13 août 2018

On commence à visiter ! Déjà charmés par notre (courte) marche de la veille dans la nuit, Cartagène se révèle aussi belle que nous l’attendions : les rues sont bordées de tout un tas de maisons coloniales, toutes de couleur différente, et le tout agrémenté de parcs ombragés à l’ambiance très calme. Bon faut se faire à la chaleur : après 2 semaines en demi-teinte en Equateur, la température ici est plutôt écrasante, donnée qu’il faut compiler avec l’humidité ambiante.

Comme nous ne sommes pas toujours à réfléchir très logiquement, après quelques visites de rues et d’églises, nous décidons de nous rendre au castillo San Felipe de Barajas, un peu en extérieur de la ville. Nous arrivons là-bas sur les coups de 13h, la chaleur est accablante, et le lieu sans presque aucune zone d’ombre… Malin ! La visite initialement prévue pour 45 minutes, durera finalement une petite heure et demie. En effet, très intéressant tour de ce bastion de l’armée espagnole, construit en 1630, et en grande partie grâce auquel l'armée a réussi a repousser l'invasion anglaise qui a en particulier repoussé les anglais en 1741 au bout d’une bataille sanglante. On y visite aussi les nombreux tunnels, creusés afin de mieux rallier les différents points du fort. Depuis le sommet, on apprécie également la vue sur la ville, assez sympa à admirer.

En rentrant du fort, on fait un petit tour dans le quartier Getsemani, situé légèrement en périphérie du centre-ville. D’ici, on y rejoint la place de l’Horloge, qui constitue le début des remparts qui encerclent la ville. C’est d’ailleurs sur ceux-ci que l’on profitera d’une bière bien fraîche en fin d’après-midi, afin de profiter d’un timide coucher  de soleil. Et pour le soir, c’est petit rooftop en ville, où l’on apprécie déjà l’ambiance locale : musique de partout, beaucoup de gens qui dansent, et surtout beaucoup de buena onda ! On se sent rapidement bien !

Le castillo de nouveau
Les fameux chemins sous-terrains
On revient rapidement, Carta
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