Un peu de Provence à Barichara

Publiée le 04/09/2018
Après 2 jours de repos et glandage à Mompox, on continue dans la même veine, mais plus dans le sud cette fois-ci, direction Barichara.

Lundi 27 août 2018

C'est très tôt que nous mettons notre réveil ce matin-là : le bus décolle à 7h, l'horloge hurle à 6h. Ca pique un peu, mais comme on s'est bien reposés ces derniers temps, on râle pas trop...

Surtout que le premier bus, qui doit nous emmener à Bucaramanga, est assez long (7h), et qu'on en profite donc pour y finir la nuit (4h de sommeil sur les 7 de bus, c'est plus qu'honnête). Arrivés à Bucaramanga, on saute dans le 2ème bus de la journée, qui rallie San Gil. 4 nouvelles heures de bus pour s'y rendre. Là, on commence un peu à perdre patience : le chauffeur s'arrête 4-5 fois avant de prendre la route sans qu'on en sache trop la raison, et on commence à râler sacrément...

Bref, il est 18h30, nous arrivons enfin à San Gil... Et reprenons une dernière fois un van qui nous amène à Barichara. Cette fois, c'est la dernière. Et en plus, il n'y a que 45min de trajet. Nous investissons notre auberge sur les coups de 20h, bien morts !

Heureusement, celle-ci est tout ce qu'il nous fallait : salle de bain privée donnant sur l'extérieur et surtout une grande chambre privée avec lit XL. Il faut dire que ça fait maintenant plus de 2 semaines que l'on couche en dortoir, et qu'un peu d'intimité ne fait vraiment pas de mal.

Mur magnifiquement décoré de petites fleurs

Mardi 28 août 2018

Levé très très tranquille. Un peu crevés des 12 heures de bus de la veille, on prend le temps de buller. Première grosse satisfaction : arrivés la nuit la veille, nous n'avions pas pu profiter du paysage. L'erreur est réparé : l'auberge donne sur un merveilleux panorama de la vallée, dans lequel on trouve toutes les nuances de vert possibles et imaginables.

On se croirait presque en Provence, lorsque vous y rajoutez le bruit des vaches et des chèvres qui entourent les lieux. Prendre le temps de ne rien faire dans cette ambiance est encore plus appréciable. Plus honnêtement, on ne fait pas rien non plus : le village de Barichara est très très joli, et on se plaît beaucoup à s'y promener. La façade des maisons est blanche, leur toiture couleur ocre, le mélange est très très sympa. Tout comme la place principale, sur laquelle se mélangent l'orange de la cathédrale et le vert des arbres... C'est à 2 pas de cette place que l'on se blinde le bide pour 12 000 pesos colombianos (3,4€), avant de monter sur le haut du village, profiter de la vue dans le canyon.

Un petit parc donne en effet une vue de dingue sur le canyon du rio Suarez (qui, lui, ne mord pas). Ajoutez à cela un ciel sans nuages, et on a ce qu'on appelle une journée parfaite !

Rues pavées du village
Mirador donnant sur le canyon du fleuve Suarez

Mercredi 29 août 2018

Même journée, ou presque. Après un bon petit-dèj" devant le paysage toujours aussi magnifique ("Qu'est-ce qu'on a de la chance d'être à !", qu'on se répète !), on enfile nos chaussures de marche, en direction de Guane.

Ce très petit village est situé à 2 petites heures de marche de Barichara. On part donc tranquillement sur les coups de 10h-10h30, cheminer sur le chemin pavé (que c'est beau !). En descendant vers le village, on a toujours une très belle vue sur la canyon, et l'environnement est toujours aussi sympa : de la verdure de partout, des vaches à gauche, des chèvres à droite, et 2 êtres magnifiquement constitués qui traversent ce décor (oui, on parle de nous !).

Au final, nous finissons la marche en 1h30 montre en main, et nous posons à l'arrivée boire une petite limonade qui passe crème. Le village de Guane est effectivement très sympa, dans le même esprit de Barichara, et on y reste tout juste 1 heure, le temps d'y jeter un coup d’œil et d'attendre le bus qui doit nous ramener. Ah bah c'est bien beau : quand il s'agit de descendre, on marche, mais quand il s'agit de remonter, y a plus personne ! Et bien oui, c'est exactement ça !

Arrivés à Barichara, il est 14h, et on se pose dans une petite boulangerie pas mauvaise pour reprendre quelques forces. Nous continuons sur notre lancée par une sieste réparatrice... Oui, quand on vous dis qu'on ne fait rien, on ne fait vraiment rien ! Même la douche froide, qui peut paraître hostile, nous est totalement agréable : à l'extérieur, on se réchauffe par les rayons du soleil qui sont ultra-agréables.

Pour notre ultime soirée sur place, on retourne dans un restaurant testé dès notre arrivée. Simple, bon et pas cher. Combot gagnant. 

Très belle façade bleue
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