Prendre de la hauteur

Publiée le 22/06/2021
Aujourd'hui nous quittons le circuit du roman, mais on ne pouvait pas laisser passer une telle occasion de prendre de la hauteur!!!

Voir le monde de haut

Aujourd'hui nous quittons le circuit du roman, mais il était hors de question de laisser passer cette occasion de voir un des plus beaux panoramas de la région.

Pour cela nous allons d'abord nous enfoncer au plus profond de la vallée d'Ossau, oui celle du fromage, mais également la vallée des ours, celle des troupeaux montant en estive, des chiens patou qui montent une garde vigilante, bref il nous faut nous enfoncer au plus loin.

La route devient étroite, les montagnes semblent se rapprocher au point parfois qu'on a le sentiment qu'elles vont se refermer sur nous et nous ensevelir sous leur masse imposante.

La vallée est sombre, le soleil qui brille ne descend pas  et on ne le voit que par la lumière sur les hauteurs qui nous surplombent. Les arbres se serrent les uns contre les autres au dessus du torrent, pressés eux aussi par la masse des montagnes .

Quand enfin la vallée s'élargit d'un coup, c'est pour laisser la place au magnifique lac artificiel de Fabrèges.

Sous le soleil éclatant et le ciel bleu, il affiche des couleurs qui vont du bleu au vert, c'est magique.

Le télécabine nous emmène en 15 mns , 1000 m plus haut, là haut le soleil brille encore plus fort, mais la température à chutée de 6 ° facilement, un petit froid sec qui réveille!

On croise les premiers troupeaux d'estive, des vaches béarnaises et de grands troupeaux de brebis, gardés par des patou vigilants qui galopent le long des pentes d'un groupe à l'autre, c'est splendide et apaisant.

Autour de nous les petits trains attendent leurs passagers, le petit train d'Artouste est le plus haut d'Europe, en 50mns, il va nous emmener 10 kms plus loin, en se frayant un chemin sur les flanc a pic des montagnes, tout au long d'une vallée inhabitée, jusqu'au lac d'Artouste, à 2200 m d'altitude.

La voie longe parfois les précipices, et le long de la paroi il n'y a la place que pour le train et rien d'autre. 

Des marmottes détalent au premier coup de sifflet de leurs guetteurs, elles sont adorables, et bien grassouillettes, on sent qu'elles ont fait le plein pour cet hiver! Malheureusement elles sont bien trop rapides pour que j'ai le temps de les photographier!

Les paysages sont incroyables de beauté et de majesté, j'en ai le souffle coupé et ça n'a rien à voir avec l'altitude!

Une fois arrivés, après ce merveilleux voyage, nous grimpons jusqu'au lac, artificiel lui aussi. Ici les hommes ont bati le barrage à la main, il a fallu creuser des carrieres souterraines, en extraire des blocs de granit, qui ont ensuite été façonnés à la main, avant d'être montés à la main également.

Ces maçons n'ont rien à envier aux bâtisseurs des pyramides.

Mais en montagne le temps change vite, déjà de gros nuages se rassemblent sur les sommets qui nous entourent, et commencent leur descente vers le lac, comme s'ils souhaitaient nous avaler .

Le retour par le petit train se fera sous un ciel de plomb, avec un vent froid venu des sommets enneigés.

A peine descendus du téléphérique, un orage violent nous poussera à trouver refuge dans un restaurant opportunément ouvert. Tant mieux, on y déjeunera au chaud et au sec le temps de laisser passer l'orage!

Demain nous partons vers la deuxième partie de ce voyage, les Hautes Pyrénées et d'autres découvertes fantastiques!

A demain


Nos amis les vautours sont là
Juste magique
estive
le petit train
la voie et ....................la vallée
le petit train
les sommets
estive
et pendant ce temps la marmotte.......
la voie au bord du vide
les sommets
le lac d'Artouste
le lac d'Artouste
la vallée
le barrage
le temps change vite
le temps change vite
estive
la vallée se resserre
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