Gournay sur Marne (93) - Châtillon sur Marne (51)

Publiée le 30/04/2018
Les 100 premiers kilomètres effectués sans stress et sans difficulté particulière ont permis de se mettre en jambe et de jauger le rythme à tenir sur ces quelques jours.

Habitant Gournay (93), le départ s'est effectué mercredi 20 juillet à 6h du matin pour éviter les fortes chaleurs de la journée...

C'est donc en longeant la Marne et ses chemins de halage que je me dirige vers Chateau-Thierry (02) que j'espère atteindre avant midi.

La Marne étant tortueuse et faisant de jolies boucles, j'emprunte quelques chemins connexes pour gagner du temps et des kilomètres à hauteur de :

  • Chalifert (77) vers Esbly (77)
  • Trilport (77) vers Changis sur Marne (77)
  • Reuil en Brie (77) vers Saâcy sur Marne (77)

Arrivée à Château-Thierry
Les paysages changent doucement...

Le parcours est plat et très roulant, les chemins sont secs et faits de terre durcie, ça roule bien et après quelques haltes, me voilà à Château-Thierry, il est 15h00 -88 kilomètres-, sandwich et flan ingurgités, je continue de longer la Marne en direction de Reims, sauf que le vent de face m'empêche de rouler fort.

Le paysage change subitement et me voilà en contrebas des vignes et monts vallonnés qui font la beauté de la région Champagne.


Les établissements de vente de champagne sont légions et je prends plaisir à me ravitailler en eau chez eux, permettant ainsi d'apprendre que les vendanges se feront plus tôt cette année, fin août. Je souligne que beaucoup sont intrigués de mon trajet, « Paris-Les Ardennes vous avez du courage, ça monte ! ».

Après avoir longé les villages de Brasles, Gland, Mont-Saint-Père, Jaulgonne, Trélou sur Marne, Dormans, j'arrive à Châtillon sur Marne (51), il est 18h00 -118 kilomètres-.

Précision faite que sur environ 20 kilomètres, le chemin qui longe la Marne est goudronné depuis peu et que ça roule plus que bien !


Je ne l'ai pas trouvé !

La statut du Pape Urbain dominant la vallée, je monte à Châtillon pour le point de vue, la photo du Pape et surtout boire un demi pression bien mérité prace que ça grimpe sec !

Au seul bar du village ouvert, je discute avec quelques locaux qui me prennent aussi pour un fou à l'explication du parcours, l'un d'eux, Arnaud (que je salue au passage), me propose de dormir dans son canapé pour la nuit parce que l'orage semble approcher et que le hamac ne semble pas approprié. Je décline l'invitation pour ne pas perdre l'esprit du road-trip et quitte Châtillon sur Marne pour un coin « dodo » repéré le long de la Marne.

Hasard, Arnaud me dit que sa mère habite au lac des Vieilles Forges et que sa sœur Barbara travaille à la réception du Camping !

A Mareuil le Port, j'installe donc mon hamac sur un spot de pêche isolé et grignote quelques gâteaux secs et barres énergétique de récupération pour être en forme le lendemain, je reste quand même sur ma faim, je n'ai pu atteindre Reims avant 18h, en grande partie à cause du vent de face qui m'aura épuisé.

Bilan de la journée : 118 kilomètres sans réelle difficulté, hormis ce satané zef.


Le Pape Urbain II dominant la vallée
Le point de vue se mérite... ça monte sec et dur pour arriver au village !
Le hamac est installé, première nuit assez attendue !
Le balancement au bord de l'eau m'amènera vite dans les bras de Morphée
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