Couché au soleil, levé dans la brume, ainsi va la météo en Islande.
Nous quittons donc ce petit coin de paradis pour une longue route direction le
nord-est du pays. Nous sillonnons des paysages toujours aussi grandioses, même
s’il n’y a rien à visiter à proprement parler. Les vastes plaines succèdent
donc aux fjords, et la journée se complique malheureusement avec un souci
mécanique sur notre van nous obligeant à rajouter une centaine de km à notre
trajet pour aller au garage et perdre ½ journée d’attente. Mais ce sont aussi
les vacances et les aléas qui vont avec.
Ce souci réglé, nous voici de retour le lendemain afin de visiter les
gorges de Jokulsarglufur, et en préambule deux cascades (ça faisait longtemps
n’est-ce pas !), Selfoss et surtout Dettifoss. La première nommée débute
les gorges par une belle forme en arc de cercle, bordée par du sable noir.
Quant à la célèbre Dettifoss, il s’agit ni plus ni moins de la cascade la plus
puissante d’Europe. Large d’une centaine de mètres, le bruit qu’elle émet est
effectivement assourdissant. C’est également le lieu de la première scène du
film de Ridley Scott Prometheus (malheureusement…).
Plus loin dans le parc nous pouvons atteindre le fond de la gorge et
randonner le long du cours d’eau. Parsemé de gros blocs de pierres volcaniques,
l’endroit est très joli, avec une nouvelle fois une palette de couleur variée
allant du noir au vert en passant par le sable orange/rouge. Pour la première
fois du voyage nous avons dû affronter la pluie sur la fin de notre randonnée,
il fallait bien que cela arrive : )
Afin de nous remettre de nos marches et de notre douche improvisée,
nous sommes allés nous relaxer dans des sources d’eau chaudes à Husavik avec
vue sur l’océan et les montagnes et le soleil qui revient, puis terminer cette
journée remplie par un charmant camping posté au bord de la plage. Encore un
spot génial pour dormir en pleine nature, même si la nuit fut très très
compliquée à cause du vent marin qui s’est fortement levé d’un coup vers 21h
pour ne plus nous lâcher jusqu’au petit matin. Le van s’est alors transformé en
berceau géant ballotté par le vent toute la nuit. Les joies du camping : )
