Des
côtes, des côtes et encore des côtes. Je sais, je me répète, mais je n’en peux
plus ! Le paysage est pourtant magnifique… Mais j’en ai marre des côtes,
marre des gens qui parlent fort dans une langue râpeuse dont je ne comprends
rien… Burn out de randonneur ? Je rêve de dormir dans une chambre fraiche
avec un grand lit et de vrais draps.
Eternel
occupation de fin d’étape, nous passons à l’Albergue municipal, où
exceptionnellement la personne de l’accueil est aimable comme une porte de
prison, nous trouvons finalement une albergue privée avec ses habituels lits
superposés au sommier grinçant. Là, nous sommes accueillis très chaleureusement
et le jeune homme se démène pour que nos
chers vélos soient à l’abri derrière une
porte fermée à clef. Nous allons encore partager la chambre avec deux inconnus
qui vont rentrer tard et mettre leur réveil à 5 h du matin… Pas de sieste. La
ville-étape que nous avions prévue, au nom si joli de « Palas del
Rei » s’est avérée vraiment très laide et sans âme. Nous avons donc fait
15 km de bosses supplémentaires pour trouver quelque chose de plus joli.
Je me sens flapie, fatiguée des côtes, fatiguée du vélo…
Juste envie de dormir encore et encore
