J4 – 17/7/16 – Aulnay-de-Saintonge – Saint-Genis-de-Saintonge

Publiée le 30/12/2016
90 km - D+ : 706 m

Départ à 8 h 30 après une nuit bien reposante. On trouve rapidement une piste blanche très bien balisée qui nous mène vers Saint-Jean-d’Angély, en alternance avec quelques portions de bitume sans circulation. La vallée de la Boutonne est ombragée et reposante.


La piste

Repas à Saintes au bord de la Charente, au pied de la porte de Germanicus avec vue sur le clocher de la cathédrale Saint-Pierre.

Pause durant l’après-midi à Pons : la chaleur continue à grimper, il fait désormais 38,5° à l’ombre ! Goûter en terrasse avec glace à l’italienne double vanille/fraise assortie à notre bronzage, on estime l’avoir bien méritée, et une grande San Pelegrino.

Saintes : la Porte Germanicus

J’aime l’idée de partir le matin sans savoir où je serai le soir, cette grande sensation de liberté que procure le vélo ; j’ai totalement lâché prise avec mon quotidien, je suis entièrement dans le moment présent et ouverte à toutes les sensations. Le vélo permet de longs moments de rêverie, de méditation. Les longues lignes droites sans difficultés particulières favorisent cet état.

Nos visages ont  désormais viré à l’écarlate malgré la crème solaire. Mes genoux commencent à se rebeller, le gauche plus particulièrement.

Micro-sieste dans le parc : on a déjà passé près de trois quarts d’heure à siroter notre eau gazeuse. Nos corps commencent à s’habituer à la chaleur, on se sent moins éreinté que la veille.



Des champs à perte de vue...
Pause
Croix jalonnant le circuit

A la sortie de Pons, nous décidons de prendre des libertés avec le guide et optons pour une départementale à grande circulation qui nous permet de reprendre une bonne allure et surtout d’économiser quelques précieux kilomètres.

Nous décidons de faire étape à Saint-Genis-de-Saintonge, soit environ à mi-chemin entre Pons et Mirambeau : avec un nom pareil, nous pensons qu’il y aura bien un camping ou un abri pour pèlerin… Rien de tout cela. Nous échouons sur une aire de camping-car où l’eau n’est disponible… que si on possède un camping-car ! Nos sympathiques voisins de parcelle munis du véhicule ad-hoc, nous font l’offrande d’une bombonne de 5 litres. Après avoir cuisiné notre frichti du soir, fait la vaisselle, il reste environ 2,5 litres. Plutôt que de faire notre toilette avec ½ litre chacun pour garder le reste pour le petit-déjeuner, nous décidons de partir en quête du cimetière local. Là, oh délice, l’eau est disponible à volonté. A l’abri des regards indiscrets, nous pouvons nous laver à grande eau. C’est juste divin ! Nous sommes comme deux adolescents attardés en goguette…

Après ces voluptueuses ablutions du soir, retour au bivouac pour préparer l’itinéraire du lendemain. Nous décidons de nous lever tôt pour rouler au maximum avec la fraicheur du matin, et de ne pas contourner Bordeaux, contrairement à notre projet initial.


Changement de paysage...
Des compagnons...
Bon appétit !
Ablutions du soir...
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