J11 – 24/7/16 – Estella – San Domingos

Publiée le 02/01/2017
94,39 km – D+ : 1 262 m

Peu après le départ, courte pause au monastère d’Irache, où depuis 1891 les moines ont mis une fontaine à vin à la disposition des pèlerins. Nous nous contentons d’une gorgée, c’est un peu tôt après le petit déjeuner !

Juste pour goûter...
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Des montagnes, des montagnes et encore des montagnes ! En Espagne, quand on aperçoit une côte au loin, ce n’est pas une illusion d’optique, on peut être certains que la montée va être raide. Quand on voit une montagne au loin, aucun espoir d’y échapper, il va falloir la franchir !

Néanmoins, jusqu’à présent, je mets un point d’honneur à ne pas mettre pied à terre.

Nous cheminons dans un décor de western sur une ancienne route nationale déserte, parsemée de stations service délabrées. La chanson du film « Bagdad Café » me trotte dans la tête : « a desert road from Vega to nowhere… ». Nous sommes beaucoup plus en forme que la veille : nous avons déjà rattrapé un peu du retard pris. Nous réaliserons par la suite que c’était une grosse erreur. Lorsqu’on voyage à vélo, il est indispensable de se programmer de vraies journées de récupération. En cherchant ainsi à avaler des kilomètres, nous avons rapidement perdu le bénéfice de notre repos.

Paysage de western...

Nous retrouvons nos 2 italiens de Roncevaux ainsi qu’un de leurs compatriotes rencontré à la sortie de Pampelune et la veille à Estella à la pause de 10 h et au café à midi.

Nos compères italiens

Étonnante scène au sortir d’un village que nous pensions désert : toute la population est massée au bord de la route, quelques cavaliers ouvrent la route à un troupeau de vachettes.

Spectacle de rue
Logrono

Nous arrivons fourbus au camping. En fait de camping, il s’agit d’un village de mobiles homes. Nous nous endormons le soir avec un arrière-fond musical de salsa.

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Les km défilent...
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