J6 – 19/7/16 – Bordeaux – Pissos

Publiée le 02/01/2017
92 km – D+ : 295 m

Sortie de Bordeaux laborieuse : plus le voyage avance, et plus on se dit qu’un GPS pourrait s’avérer utile pour s’épargner des kilomètres inutiles. La circulation automobile est pénible. On fait néanmoins le détour pour passer devant l’hôpital-prieuré Notre-Dame de Cayac et photographier le « Pèlerin au repos », comme dans le guide ! Puis s’ensuit une longue, longue, interminable piste blanche de sable et de gravier : c’est une ligne droite d’une vingtaine de kilomètres avec pour unique paysage des pins de chaque côté. Notre vitesse moyenne n’a jamais été aussi basse. Finalement, on est heureux de retrouver la civilisation avec une départementale certes très fréquentée, mais roulante.

Pèlerin au repos
Hôpital-prieuré Notre-Dame de Cayac
Interminable piste blanche

Pause repas dans le jardin d’une propriété privée isolée, à l’écart de la route : un chalet avec Oh, bonheur, un robinet extérieur en état de marche, table et bancs de pique-nique et surtout de l’ombre. Petite sieste sur le banc. Quand je reprends mon vélo, le compteur m’indique 52°C ! Cela redescend un peu en roulant mais reste néanmoins insupportable, aux alentours de 45-48°C.

Une heure après, nous faisons une nouvelle pause : sieste sous le porche de l’église (romane du XIIème siècle ?) d’un petit hameau, à même les pavés, pour nous rafraichir…

Petite sieste...

Revigorés, nous reprenons la route vers 16 heures, mais la chaleur reste encore insoutenable. Peu avant Moustey, nous apercevons une petite rivière entourée de pins. Le site nous parait vraiment idyllique, la version landaise du jardin d’Eden. Nous nous y baignons avec délice, Pierre en tenue d’Adam, ce qui nous permet de nous rafraichir durablement.

Petit havre de fraicheur...

Encore 8 km pour atteindre Moustey et une petite épicerie pour le ravito du goûter : melon + Perrier (c’est fou !). Nous y rencontrons un pèlerin belge à vélo et discutons quelques instants avec lui. Comme nous, il chemine à son rythme, ne négligeant pas les pauses. Par contre, il a opté pour un hébergement en chambres d’hôte. Pas de camping à Moustey. Nous décidons quant à nous de reprendre la route encore 6 km pour atteindre Pissos et son camping.

Nous sommes bien fatigués : pizza du camion, bière, vin et salade. Pas question de se laisser abattre. Première querelle depuis le début du séjour pour une histoire de nouilles renversées… En outre, je m’entaille généreusement deux doigts en essayant d’ouvrir une boîte de conserve pour le pique-nique du lendemain… Aïe, aïe, aïe ! La lassitude est là et nous enlève toute lucidité, nous sommes bien trop fourbus ce soir pour faire la part des choses.

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