De Staðarskáli à Borgarnes

Publiée le 13/07/2021
Cascades en cascade... Nuages blancs et gris parmi lesquels perce le soleil, puis ciel entièrement couvert et températures glaciales en bord de mer.

Cascade Glanni

Le North Star Hotel de Staðarflöt est bien loin d'être complet, seules trois chambres sont occupées sur la bonne vingtaine qu'il compte. Cependant, le buffet du petit-déjeuner n'en soufre pas, il est vraiment varié et convient à tous les goûts. C'est donc le ventre plein que nous reprenons la route, vers Borgarnes. Un premier arrêt nous est suggéré par mon fidèle guide Evasion : un balade d'une heure parmi la végétation pour aller voir une chute d'eau, celle de Glani, à côté d'un terrain de golf en train d'être arrosé. En fait, la chute ne se trouve qu'à un quart d'heure, le chemin qui menait à une deuxième attraction est fermé.

Cascade de Glanni

Chutes de Hraunfossar et Barnafoss

Notre balade matinale ayant été écourtée, nous sommes rapidement à l'approche de notre étape du jour, ce que nous trouvons dommage. Nous décidons de prendre le chemin des écoliers, en faisant un large détour, qui va se révéler en valoir la peine. Si la chute de Barnafoss n'a rien d'exceptionnel, sauf son débit important, Hraunfossar offre un spectacle étonnant. Ce sont de multiples sources qui jaillissent du champ de lave de hallmundarhraun, pour se jeter dans la rivière. Difficile de détacher ses yeux de ses eaux cristallines ! Le site est très bien aménagé, avec des belvédères pour mieux contempler les mouvements de la rivière. Sur le chemin de grosses pierres plates, de petits fleurs roses ont réussi à s'implanter et ajoutent à la beauté des lieux;

Hraunfossar
Barnafoss
Barnafoss

Le Commandant Charcot à Borgarnes

Pour parfaire notre connaissance de l'histoire de l'Islande, il ne nous reste plus qu'à aller visiter le musée de la colonisation à Borgarnes. Trompée par la traduction française de "Settlement Center", je guide Michel vers le musée local, qui n'a en fait rien à voir. Cela nous permet néanmoins de consulter deux grands panneaux, en français à l'entrée de ce musée, qui racontent les dernières semaines du Commandant Charcot, grand explorateur français et de son navire le "Pourquoi Pas ?"; Nous ignorions qu'il avait perdu la vie et celle de son équipage, en repartant de Reykjavik après des réparations, au cours d'une des plus terribles tempêtes qu'ait connues cette région, en 1936;

Exposition français/islandais dans l'escalier du musée de Borgarnes

Musée de la Colonisation

Le jeune homme qui officie à la bibliothèque du musée porte un masque anti-covid, le premier que nous voyons depuis que nous sommes sortis de l'aéroport il y a 10 jours... Il nous confirme que nous ne sommes pas au bon endroit et nous explique comment nous y rendre. Il y a deux expos différentes : une sur l'arrivée des Vikings en Islande vers l'an 900 et une autre sur l'histoire du poète Egill Skallagrimsson, qui vécut au Xe siècle. Pour chacune d'elles, nous disposons d'un casque audio en français. L'histoire de la colonisation est plutôt bien contée, même si elle met plus l'accent sur des personnalités de l'époque, que sur leurs conditions de vie. Pour l'histoire d'Egill, nous n'accrochons pas vraiment et quittons la salle à la moitié de la Saga, admiratifs néanmoins de la façon dont s'est transmise l'histoire de ces pionniers, qui fera l'objet d'un livre dès le XIIIe siècle. Impressionnés également par la facilité avec laquelle les protagonistes envoyaient dans l'autre monde les malheureux avec lesquels ils n'étaient pas d'accord, même s'ils étaient de la famille !

Egill Skallagrimsson récite un poème à son grand-père à l'âge de 3 ans.
Statue en bois du grand frère d'Egill

Le temps se gâte

Il fait un froid de canard quand nous arrivons à Borgarnes, qui se trouve au bord d'un fjord. Le temps, qui était resté relativement clément jusqu'ici se rafraichit très nettement et la pluie finira par tomber vers 20 h. C'est fichu pour faire une balade découverte de la ville et de son bord de mer !

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