14ème et 15ème jour : Retour à Tokyo

Publiée le 17/09/2016
Retour à Tokyo pour les 2 derniers jours de balade sans se poser de questions.

Lundi 5 septembre : Retour à Tokyo

Il est 6h quand le bus arrive à la périphérie de Tokyo. Cette idée de bus de nuit n’était pas terrible… Je dors d’habitude sans problème en voiture (je suis une très mauvaise copilote pour Léo) mais là impossible de fermer l’oeil. Il faut dire que dès je finissais enfin par y arriver, le chauffeur changeait et on avait le droit à l’annonce pour la pause pipi ou clope et ceci toutes les 2 heures…  Bref j’ai dû dormir 1h grand max. Léo lui, à son grand étonnement, a réussi à dormir la plupart du temps. 

Arrivés sur Tokyo, nous avions prévu de déposer le sac à l’hôtel et de filer ensuite sur le marché au poisson de Tsukiji qui est à côté, mais n’ayant rien dormi, je suis patraque et l’idée de devoir supporter l’odeur de poisson me fait peur… Léo s’en rend compte et me propose gentiment de repousser la visite à demain matin. Je ne me fais pas prier et le remercie grandement.

Direction donc le centre de Tokyo pour aller voir le palais impérial. Nous étions à côté lors de notre 1er jour à Tokyo et nous pensions retourner le voir, mais au final, nous n’en avions pas eu le temps.Il est à peine 8h mais le soleil est déjà haut et la chaleur est difficilement tenable. Le parc à côté du palais est très beau et ombragé. Sa belle pelouse nous invite à faire une sieste sous un arbre. Après 20 minutes, mes batteries se sont un peu rechargé et la chaleur est moins importante car une brise agréable c’est levée. Nous nous promenons ainsi en prenant quelques photos. 


palais Imperial

Ensuite direction Shibuya où nous avons repéré le plus gros magasin de foot pour le maillot de Roman, le frère de Léo. Ce dernier avait envie d’un maillot d’une équipe bien particulière mais vu la tête que faisaient les vendeurs à chaque fois que nous montrions la photo nous commençons à douter et Tokyo est notre dernière chance. Cependant, c’est un nouvel échec. Tant pis, nous prenons le maillot de l’équipe du Japon (mais je dirais pas lequel, c’est une surprise ^^). Nous sourions à la caisse car l’équipe de France est représenté par un énorme poster ^^

Ensuite, sans but précis, nous déambulons dans les rues du quartier. Un café attire notre regard. Bien sûr ce n’est pas la première fois que nous croisons un bar à chat mais aujourd’hui nous avons le temps et deux de tension, alors nous décidons de tester.

Nous arrivons ainsi dans une petite pièce de 20-30m2 avec une moquette en fausse herbe et des troncs d’arbres. Nous avons la surprise de découvrir pleins de chatons en train de courir partout. Il n’y a que 2 autres personnes et ils ont l’air content de voir de nouvelles têtes car ils viennent directement vers nous et sont très curieux de tout. Ils aiment en particulier beaucoup notre sac photo. Ils sont plusieurs à venir y rentrer et s’y cacher. Ils sont trop mignons et tout doux et nous gagatisons avec eux pendant 1/2h. (Oui oui même Léo ^^).

Chat

Après cette petite pause douceur, nous continuons notre périple dans les rues et tombons sur une galerie/atelier d’art. Nous avions vu un reportage sur eux et sommes ravie de trouver l’édifice par hasard et de pouvoir le visiter. Malheureusement nous tombons entre 2 expos car beaucoup de salle sont vides. Il y a également un beau café-restaurant mais la faim n’est pas encore présente.

street art

Nous reprenons ensuite le métro pour partir à la découverte du quartier de notre hôtel afin d’en être plus proche à 15h, heure où nous allons pouvoir récupérer la clé de notre chambre. Nous rêvons d’un bon bain ! Avec la chaleur et le voyage du bus ce ne sera pas un luxe… Il n’y a pas grand-chose à voir dans le quartier et nous n’avons plus beaucoup de force non plus. Direction un petit restaurant pour manger un bout assis et au calme. 

Arrivés à l’hôtel nous sommes hyper déçu par notre chambre. Je nous avais réservé un 4 étoiles pour combler la nuit du bus et nous découvrons une chambre datant du siècle dernier. De plus, nous avons un gros doute sur la propreté vue les taches de la moquette et du canapé… J’aurais dû demander le contact du photographe car il avait fait du super boulot avec les photos du site pour tromper ceci. Léo me charrie car d’habitude c’est plus lui qui s’occupait de trouver l’hôtel…

Après un bon bain et une sieste, direction Akihabara : le quartier électrique du premier soir que nous avions beaucoup aimé. Nous profitons ainsi de la fin de journée et début de soirée pour flâner dans les rues et profiter une dernière fois de l’animation nocturne de Tokyo.

Puis retour dans le quartier de notre hôtel pour y voir la tour de Tokyo éclairée. Entourée de tous ces immenses grattes ciel, elle semble bien plus petite que la tour Eiffel mais internet nous apprend qu’elle mesure en fait une vingtaine de mètre de plus. 

Le restaurant est assez long à trouvé car nous en croisons très peu. Au final, de retour près du métro, ils sont tous là et une façade nous interpelle. En regardant le menu, un anglais en sortant nous incite à y aller en nous disant « Good ». Une fois installé nous avons un doute sur les appréciations culinaires d’un anglais mais il s’avère que c’était vraiment bon !

La journée a donc été faite de marche avec 15 km parcourue mais à un rythme tranquille.

Bebe

Mardi 6 septembre

Le réveil sonne à 8h car il faut être à 9h30 au marché pour pouvoir le visiter. Léo n’arrive pas à se lever, je n’insiste pas j’avoue car le marché me tente moyen. Nous nous levons donc 1h plus tard et filons dans un quartier au nord-est de la ville (nom du quartier) où nous avons lu qu’une grande rue était entièrement dédiée à la vente de souvenir traditionnel : baguettes, éventails, portes-bonheurs, ...

Vers 14h, la faim se faisant sentir, nous nous mettons en quête d’un restaurant d’okonomiyaki. Nous sommes devenu fan de ces galettes et en prenons une au boeuf haché puis une autre au canard. Cette dernière devait être mangé avec du wasabi. J’ai trouvé que le gout ressemblait à de la moutarde mais très forte. En en mettant peu, c’est vraiment très bon.

Ensuite retour dans la rue pour finir nos courses. Nous voulions ramener de la farine et des épices mais nous nous rendons compte que nos sacs sont déjà bien plein et que tout risque de s’abimer dans le transport. Nous ferons donc une commande sur internet en boutique spécialisé et le résultat sera tout aussi bien voir mieux car non écrasé et détérioré.

Puis, direction un autre quartier pour chercher le cadeau de Lilou : un yukata (kimono d'été). Il y en avait plusieurs dans le quartier que nous avons fait le matin mais nous n'étions pas décidés. Il a fallu en retrouver et ce ne fut pas simple ! Il nous faut 2 bonnes heures pour le trouver mais cela valait le coup car il est vraiment très beau. La vendeuse nous apprend que ce n'est pas un yukata traditionnel mais qu'il doit rester à usage de la maison (c'est un client parlant un peu anglais qui nous fait la traduction). Parfait c'est ce que nous souhaitions.

Narita

Il faut ensuite quitter Tokyo et partir pour Narita où nous avons réservé notre dernier hôtel, situé à 10 minutes l’aéroport. 

Nous avons du mal à trouver le bon train, et nous en prenons un qui nous fait avancer un peu mais qui ne nous emmène qu’à 2 stations plus loin. Au final nous finissons par en trouver un, non indiqué sur internet (compagnie Kensei) qui s’est avéré tout aussi bien que les autres, directe et 3 fois moins chère.

Il est 20h quand nous arrivons à l’hôtel et l’hôtesse nous apprend que le type de chambre que nous avons réservé n’est plus disponible et que de ce fait nous sommes upgradés (meilleure literie)! Comme quoi c’est parfois bien d’arriver tard ^^ L’hôtesse me parle dans un anglais simple que je comprends très bien et Léo me charrie devant elle me demandant si j’ai compris ou si je fais semblant. Cette dernière doit plus ou moins comprendre notre échange et rigole. En plus d’avoir un upgrade, nous tombons sur du personnel très gentil. J’ai trouvé que ce n’était pas toujours le cas durant notre séjour (disons une fois sur 2 seulement). Cet hôtel a de plus un Onsen et je file en profiter. J’y fais même la discussion (en anglais toujours) avec une dame d’une cinquantaine d’années qui m’indique se rendre en Italie durant 10 jours.

N’ayant pas le courage de sortir au restaurant nous mangeons dans notre chambre des plats achetés au combini en bas de l’hôtel. 

Ensuite, vient le temps de faire les sacs correctement : ce qui est fragile avec nous et le reste en soute. 

C'était le dernier jour, demain nous prenons l'avion à 10h30...

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