De l'ambiance de bout du monde de Neist Point à la douceur du petit village de Stein : une riche découverte de l’Ouest.
A l’Ouest, toujours plus à l’ouest …
Le réveil est mouvementé, la pluie est battante et les
midges sont sanglantes. On décide avec regret de ne pas se lancer dans une
randonnée au cœur des "Cuillins Hills", on devine cependant au loin les silhouettes de
ces splendides montagnes, sombres et hérissées, perdues dans la brume de ce matin
pluvieux. Encore une fois, nous nous faisons la promesse de revenir un jour en
Ecosse pour explorer cette chaîne de montagnes à la fois majestueuse et
austère. On se lance alors sur la route de Neist Point, le cap le plus à l’ouest
de l’île. Le coin est superbe et encore une fois, on se sent peu de choses face
à la solitude du lieu : le phare à l’abandon, les hautes falaises et ce vent chargé d'iode qui emmêle les cheveux, tout les ingrédients sont réunis pour faire de ce moment, un moment magique.
Sur le chemin du retour, on décide de faire une petite pause culturelle en s'arrêtant au Folk Museum de Colbost. Il s'agit d'une ferme traditionnelle que l'on peut visiter pour moins de 2£. On effectue alors un véritable plongeon dans l'histoire entre ces vielles pierres noircies dont émanent toujours une odeur de tourbe brûlée.
Après la pause culture, on emprunte la jolie route qui longe le loch Dunvegan, et on monte au nord de la péninsule de Waternish, direction le joli petit village de Stein. Le soleil faisant son grand retour, on déguste notre repas du midi à l’extérieur du pub, le "Stein Inn", avec une splendide vue sur la baie, où sont ancrés quelques bateaux colorés. En partant, on fait une pause à l'atelier de peau de l'île de Skye : "Skye Skin". On peut visiter gratuitement l'atelier et découvrir comment les écossais travaillent la peau de mouton depuis un bon paquet d'années. On en profite pour acheter une jolie peau de mouton bien douce (pur artisanat local).
Pour finir la journée, on part se réchauffer le gosier à la distillerie Talisker. Après une petite balade dans l'usine et ses effluves alcoolisées qui montent facilement à la tête, on nous offre une petite dégustation du précieux breuvage. La distillerie est assez grande et on a vu tout les stades de fabrication du whisky. On commence d'ailleurs sérieusement à apprécier le breuvage et on repart avec une bouteille du liquide doré et tourbé (comme la plupart des whiskys des îles).
