Sur la route du Serengeti

Publiée le 11/01/2022
D'Arusha au Serengeti, la rencontre avec la vie sauvage

D'Arusha au Sérebgéti

D’Arusha au Serengeti

Ce matin nous quittons la ville d’Arusha et les nouvelles amies que nous nous sommes faites, et nous prenons la route du Serengeti où nous dormirons ce soir.

 

Sur le chemin nous allons entrer dans la zone de conservation du Ngorongoro. Cette zone possède une particularité unique, elle se compose du cratère, considéré comme la 8e merveille du monde, zone à l’accès contrôlé, et où personne d’autres que des visiteurs encadrés par des guides officiels ne peut entrer, comme dans les parcs nationaux, et d’une zone de cohabitation, où des Maasais vivent avec leurs troupeaux, e, cohabitation avec la faune sauvage.

Nous nous arrêterons quelques minutes au point de vue depuis lequel on embrasse toute la beauté du cratère, avant de reprendre la route vers les Gorges d’Olduvai.

Nous reviendrons après demain vers le cratère du Ngorongoro.

Les Gorges d’Olduvai, berceau de l’Humanité !

On peut dire que Nous avons tous en nous quelque chose de Tanzanie………….

Car le début de notre histoire, où du moins le moment charnière qui changera à tout jamais la face du monde peut se lire ici, dans les couches géologiques de cet endroit d’une beauté sauvage.

Les plus anciennes traces d’hominidés découvertes l’ont été ici, dans cette région du Grand Rift, qui sépare l’Afrique en deux parties.

C’est certainement lors de ce bouleversement géologique que s’est joué notre histoire. Au début le foret primaire tropicale couvrait l’Afrique sur la totalité de sa surface, lors de l’apparition du Rift, le climat a changé, la falaise immense qui se dressait faisant barrière aux arrivées pluvieuse, l’environnement s’est transformé radicalement, la forêt tropicale faisant place a une savane arborée de petits arbres.

Nos ancêtres, ou plutôt une partie d’entre eux, pour survivre durent passer de plus en plus de temps debout, afin de voir si un danger les guettait dans cette savane aux hautes herbes.

Puis le temps à pris son temps, et l’évolution s’est mise en route, cette station verticale se prolongeant, une irrigation nouvelle du cerveau s’est mise en place, les yeux se sont placés différemment dans le crane pour ouvrir un plus grand champ de visons, etc. etc., jusqu’à l’invention de cet ordinateur portable !

C’était pour moi un moment important que de voir de mes yeux et de pouvoir poser le pied sur cette terre où tous nos ancêtres, quelle que soit notre origine ou notre couleur de peau ont vécu§

Mais je me dois de rétablir le nom d’origine de cet endroit unique, nom que j’ai découvert aujourd’hui : Oldupai et non Olduvai.

Car à l’origine, lors de l’arrivée des premiers paléoanthropologues, les Maasais qui vivaient ici avaient nommé cette vallée la vallée du Sisal, Oldupai en Maasai. Mais les scientifiques, ne comprenant pas bien le Maa, comprirent Olduvai, et c’est ce nom qui est resté….

Bien trop vite, nous avons dû reprendre la route, car le chemin était encore long jusqu’au Sérengéti. Surtout sur ces pistes défoncées.

Le voyage jusqu’au camp de tentes fut riche, nous avons vu toute une foule d’animaux, des Gnous, des gazelles, des antilopes, un nombre incalculable de zèbres et de girafes, des babouins et des marabouts, une lionne endormie sous un arbre, des hippopotames plongés dans l’eau, et même un éléphant solitaire, prenant son diner sous un sublime soleil couchant.

Nous nous sommes ensuite installés dans notre tente, avec interdiction de sortir seuls, surtout la nuit, car les tentes sont plantées au cœur de la savane, et les animaux sauvages du parc vivent en liberté tout autour.

D’ailleurs, en arrivant nous avons vu une girafe se balader tout près du camp, et depuis notre tente nous entendons des lions rugir au loin.

Bon si demain nous n’avons pas fini dans un estomac je reprendrais ce blog.

Il est temps d’aller dormir

Lala Salaam !!!!

en voiture
sur la route
le cratere du Ngorongoro
sur la route
sur la route
sur la route
hello
sur la route
Oldupai
Oldupai
sous la tente
sous la tente
Baadaye sous la tente
coucher de soleil au camp Whisper Serengeti
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