TARANGIRE

Publiée le 13/01/2022
La découverte de notre dernier parc national, et une préparation à des moments difficiles

Le Tarangire

TARANGIRE

Ce mot vient de la tribu des Datogas, qui sont installés dans cette région depuis des siècles, il signifie La Rivière (Tara) aux phacochères (Gire).

C’est un des plus petits parcs tanzaniens, et à mon avis un des moins passionnants. Il est surtout remarquable par le nombre important de baobabs de toutes tailles qui y poussent, et une énorme population d’éléphants.

Ces éléphants sont aussi parmi les plus beaux, du fait (du moins jusque récemment) d’une alimentation riche et variée tout au long de l’année.

Je dis jusque récemment, car ces dernières années le changement climatique se fait sentir ici, et la rivière Tara, connue pour être en eau tout au long de l’année, se retrouve maintenant totalement à sec plusieurs mois d’affilée.

Ce changement inquiète les tanzaniens, qui y voient une menace, et craignent que rapidement ce paradis vert ne devienne un désert sec et aride.

Aujourd’hui les éléphants ont déjà entamé des changements dans leur mode de vie, ils creusent le fond du lit asséché de la rivière, et aspirent les quelques poches d’eau présentes sous le sable.

Mais cela reste insuffisant, et la végétation s’appauvrissant, les rangers du parc ont constaté une diminution dramatique des naissances chez les herbivores, quand aux carnivores eux aussi connaissent des difficultés nombreuses.

Ce parc à l’équilibre fragile est donc menacé de disparition à très court terme, et je mesure la chance que nous avons de faire partie de ceux qui seront certainement et prochainement les derniers à avoir connu ce refuge de la vie sauvage africaine…….

Nos déambulations dans le parc nous auront également apprises à connaitre les baobabs, véritables trésors de ces lieux. Ils pourvoient en fruits de nombreux primates, babouins et macaques principalement, ils servent également d’abri, leur tronc étant creux, la plupart des baobabs sont « habités », et il convient, comme l’a fait notre guide et ami Mandela avant d’y pénétrer, de s’assurer que la place est libre ! Sinon la surprise peut être violente !!

Les baobabs sont également une réserve d’eau pour les éléphants à la saison sèche, leur écorce se remplissant d’eau tout au long de la saison des pluies, ils l’arrachent ensuite pour à la fois se nourrir et se désaltérer. Mais là aussi, le changement climatique se fait sentir, et les pluies se raréfiant, l’écorce des baobabs est de plus en plus sèche.

Nous quitterons notre dernier parc en fin d’après-midi, car il nous faudra aire deux heures de route pour rejoindre notre dernier logement en Tanzanie continentale.

Demain s’annonce rude, nous allons devoir dire au revoir à ces deux hommes qui très rapidement sont passés du statut de guide à celui d’amis !

Emotions difficiles en perspectives.

bébé éléphant de quelques mois
je fais comme maman !
tout pareil
a la recherche de la fraicheur
creuser le lit a sec pour chercher l'humidité
termitiere
oiseau trompette
vieux male longues défenses
une vision du Paradis Terrestre?
Mr Pumba cherche quelque chose à manger
moment de complicité
baobab
Mr oiseau s'est fait voler son déjeuner.....
petit énervement!
toujours proteger son petit
bien caché sous maman
Mandela et Seki aux pieds du baobab géant
Mandela et Seki nos amis de Tanzanie
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