La transtlantique à proprement parler : Cap vers le Brésil !

Publiée le 20/01/2019

Le fameux POT-AU-NOIR... Cette zone de convergence intertropicale, connue pour ses molles et ses bons grains, nous aura finalement été d'or !

Moins de douze jours pour la traversée,

quelques saucées pas bien méchantes et permettant de se doucher à l'air libre en tenue d'Adam, seulement quelques 10h de moteur lors des moments de pétole : cette fois encore, que de bonheur à vivre sur Mutine !

Le passage de l'équateur

Selon une vieille tradition maritime, le passage de l'équateur impose à l'équipage - et à fortiori au capitaine ! - une sorte de renouvellement capillaire... Aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours vécu le changement comme une étape nécessaire, constructive et foncièrement positive de la vie. Cette fois-ci, je dois avouer que je suis restée perplexe quant à mon ressenti ! Je vous laisse donc juges de cette évolution.

Compagnonne de passage

Une fois encore, une passagère s'est installée sur Mutine. Au passage de l'équateur puis les trois soirs qui suivirent, nous fûmes gratifiés de la visite de cette petite mouette joliment cagoulée. Il semblerait que Mutine soit un bon "port d'attache" pour volatiles errants. Cette sympathique compagnonne a donc non seulement fêté le changement d'hémisphère à nos côtés, elle a également tenue la barre pendant qqs minutes (et fut très mécontente des oscillations du pilote automatique...) avant de prendre ma tête pour perchoir. Sans rancune Miss l'inscruste et merci pour le (quasi) délicat massage crânien !

Quelques poissons bien mérités !

La pêche ne fut pas pour nous aussi miraculeuse qu'on l'eut cru possible ; il est même probable que nous soyons en liste pour le titre des "plus mauvais pêcheurs de l'Atlantique" ! Je crois que si nous n'avions compté que sur le fruit de notre rendement halieutique pour subsister, nous aurions bien vite déchanté… A raison d'environ 1 (petit) poisson tous les 10 jours, la famine n'était pas loin ! Voici le second fretin pêché (le premier, une dorade coryphène à peine prépubère, a été généreusement rejetée à l'eau). N'y connaissant rien et étant d'un naturel enthousiaste, j'étais pour ma part plus que ravie de cette "belle prise" !

Le pain, 3h de travail, 10 minutes à engloutir !

Qu'à cela ne tienne, pour une fois qu'on a du temps pour faire les choses bien...! Ce fut le premier mais nous affinons la/les recettes au fil de la traversée et sommes désormais de fiers boulangers ! Merci Catherine pour le bouquin bien sur :-)

L'heure des remerciements a commencé

Alors, sans transition, MERCI frérot <3 !! Nous avons grâce à toi fêté dignement ce passage de l'équateur ! Très très fameux ce Depaz... (pas d'inquiétude, au 20/01, il en reste encore les 3/4). Fannoch, ton tien est déjà sifflé pour de bon par contre :-)

et une jolie photo pour le bonus...

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