Visite de la capitale, BOGOTÁ

Publiée le 12/12/2020
Visite de la capitale, Bogotá

BOGOTA, nous voilà.

Après une nuit réparatrice, 14 h de voyage, ça laisse des traces!!!, et un (très moyen) petit déjeuner à l'hôtel, nous avons rendez vous avec MICHEL, qui va nous servir de guide aujourd'hui.

Qui est Michel???

Michel est mon "beau-beau frère". Il est le fils de la seconde femme de mon père. En ce sens, nous sommes des "quasi beaux frères". Nous nous sommes perdus de vue après le décès de mon père, et il faut bien reconnaitre que depuis 25 ans, nous ne nous sommes pas vus du tout, ni même contactés, J'ai pu finalement retrouver ses coordonnées alors que je préparais ce voyage. Il m'a répondu avec beaucoup de gentillesse, me donnant des conseils de visite et se proposant même de nous guider lorsque nous serions à Bogotà.

Petite anecdote, nous avons choisi tout à fait par hasard notre hôtel à 150 m à peine de son domicile. Dans une ville de près de 10 millions d'habitants, il fallait le faire.

Bogotá est situé à 2600 mètres d'altitude. Il va falloir qu'on s'habitue à ces altitudes, notre voyage global se situant sur la cordillère des Andes ou à proximité. L'oxygène y est plus rare, les efforts physiques se paient cash, surtout les marches en montée !

Nous partons donc à pied dans ce quartier de la Candelaria. Les rues sont quelque peu pentues. Des peintures murales (murales en espagnol -prononcer "mouralès") ornent de nombreuses maisons.


Il est vrai que Bogotá est célèbre pour ses ses graffitis. Bien souvent, ils expriment des révoltes, dénoncent la corruption, la violence, les inégalités, l'intolérance. Ils revendiquent la liberté, le droit à exister des minorités ethniques...bref il faut savoir déchiffrer ces murales pour en profiter pleinement.


Michel nous guide mieux qu'un professionnel dans cette ville qu'il connait sur le bout des doigts. Il a une passion pour l'histoire, la civilisation, les particularismes locaux. Il est très érudit et nous fait partager ses connaissances, c'est un vrai bonheur de l'avoir pour guide. Nous visitons de nombreuses maisons coloniales, parfois privées, parfois rachetées par la ville et transformées en musées.


Nous nous dirigeons ensuite vers le musée Botero, célèbre peintre et sculpteur colombien de renommée internationale dont la caractéristique artistique est la création de personnages, disons "très enveloppés". Botero a fait don d'une quantité impressionnante de sa collection privée, non seulement de ses œuvres, mais aussi de tableaux peints par Picasso, et d'autres artistes tels Degas, Monet...

Puis nous atteignons la place Bolívar. En général, dans les pays d'Amérique du Sud, les grand'places s'appellent "plaza de Armas". En Colombie, elles sont pratiquement toutes baptisées du nom du général Simòn Bolívar, homme d'État vénézuélien décédé à Santa Marta en Colombie. Surnommé "el Libertador", il a fortement été impliqué dans les luttes d'indépendance et d'émancipation du joug espagnol non seulement en Colombie mais aussi dans plusieurs pays Sud américains dès 1813.

Entourée de la cathédrale de la présidence de la République, du parlement, du Palais de justice, ce lieu est hautement sécurisé. (Barrières, gardes privés, police... Il y a même la copie de notre garde républicaine !

La capitale, comme beaucoup d'autres cités en Amérique latine, comprend de nombreuses églises, cathédrales, chapelles et autres monastères. Les Sud Américains sont très croyants et pratiquants. La Colombie ne fait pas exception.


Une petite coupure pour se restaurer à midi, Nathalia, l'épouse colombienne de Michel nous rejoint dans un très beau restaurant du quartier, où nous découvrons la "gastronomie" colombienne. Michel nous explique que le colombien n'est pas un fin gourmet. L'important au restaurant est plutôt la quantité dans son assiette!

A la maison, c'est différent. La maîtresse de maison (ou le maître, pardon. J'allais faire preuve de sexisme), prépare le repas, mais on ne se met pas à table ; chaque membre de la famille va grignoter individuellement dans le plat préparé.


Nous marchons ensuite jusqu'au musée de l'or, un des plus beaux musée au monde dans sa catégorie. C'est le seul musée payant de la ville (4000 pesos soit environ un €). Tous les autres musée sont gratuits depuis plusieurs années, le gouvernement ayant pris la décision d'ouvrir la culture à tous. On devrait prendre exemple en France!

En sortant, nous allons changer a nouveau des euros.

Conseil : il fallait s'y attendre, le taux de change est plus intéressant ici qu'à l'aéroport. 3,44 au lieu de 3,22 c'est à dire que pour 100€, on a 344.000 pesos. 22.000 pesos gagnés par tranche de 100€ ça peut sembler anodin mais ça correspond à une course en taxi jusqu'à l'aéroport Nous, on est preneurs!!!

On termine cette journée sur les genoux par une photo en compagnie de Michel.

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1 Voyage | 3 Étapes
Bogota, Bogotá, Colombie
2e jour (14/02/2020)
Étape du voyage
Début du voyage : 13/02/2020
Liste des étapes

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