L'étape où on écoute du jazz au bord du Mississippi.
On a décidé de décoller très tôt afin de profiter un maximum de la Nouvelle Orléans. Petit instant nostalgie, je montre à Margaux la maison qu’on a louée en Airbnb à Noël avec notre bande de copains, sur Marais Street. Ensuite, on va voir un marché couvert dans le quartier, avant de se diriger vers le French Quarter. On déambule dans les rues où les bars commencent déjà à ouvrir, alors qu’il n’est que 10h. Il fait déjà une chaleur extrême. On croyait atteindre des sommets à Dallas. Ici, l’air paraît solide tant il est humide. On colle à nos vêtements et l’on doit faire des pauses clim régulièrement pour ne pas mourir de chaud : on passe dans toutes les boutiques de touristes qu’on trouve, ou presque. On s’arrête chez des disquaires, dans des librairies et des magasins d’antiquaires tout le long de la journée.
On passe à la cathédrale Saint Louis sur Jackson Square, puis devant le très fameux Café du Monde (où les prix nous dissuadent de nous installer). On a oublier de partir avec un pique nique, alors on s’arrête dans un petit restau où on partage une jambalaya, une sorte de paella à la sauce cajun. Puis on va s’asseoir dans un parc le long du Mississippi. Une chose en entraînant une autre, on finit par faire une grosse heure de sieste, couchées par terre, bercées par le bruit des gros bateaux à hélices qui promènent les touristes sur le fleuve.
Le soir arrive, et l’on est bien décidées à profiter de l’atmosphère unique de la Nouvelle Orléans. On dit qu’ici les bars sont moins regardants sur le fait qu’on a moins de 21 ans. Et en effet, on réussit à rentrer sans problème dans un premier bar, qui s’appelle « Maison ». Un quatuor batterie-basse-contrebasse-clarinette nous cloue sur nos chaises pendant un bon moment. On décide ensuite de se balader pour continuer à prendre la température de la ville (au sens figuré, parce qu’on a bien compris que la température c’est quelque chose comme 36°C).
Les gens boivent dans la rue, discutent devant les bars. On s’arrête regarder un groupe de cuivres qui joue dans la rue, puis on monte en sur le balcon d’un bar d’où on peut regarder la foule et entendre la musique tout en surplombant la scène. On s’imprègne de cette atmosphère si particulière, qui mélange tous les genres, avant d’aller se coucher.
