Jour 7, faire une étape plus courte, ce n'est pas possible !

Publiée le 28/09/2020
Aujourd'hui mon étape fait à peine plus de 8km jusqu'au Cheylard l’Évêque.

Ce matin, je dis au-revoir à Marie-Agnès car elle fait une longue étape, contrairement à moi. Avec les difficultés pour trouver des hébergements, j'ai opté pour un tout petit kilométrage. Vu la douleur que j'ai à la cheville droite, finalement, c'est une bonne option.

Je traîne un peu la patte mais ce n'est pas grave, j'ai le temps.

La majorité du chemin se passe à couvert sous les arbres du coup cela manque un peu de perspective mais c'est frais. On ne peut pas tout avoir.

Comme d'habitude maintenant, je parle au vaches. J'en vois une que je trouve très rigolote, noire avec un choupet roux entre les cornes.

J'arrive relativement tôt au Cheylard.

Comme le gîte n'ouvre qu'à 15h, après avoir fait un petit tour dans le village, je me pose tranquillement à la fontaine. Je discute un moment avec trois randonneurs qui s'arrête pour pique-niquer. Ils font le chemin un bivouac. 

En attendant, je regarde l'évolution de la météo pour savoir si je réserve après Chasseradès. Ils annoncent un épisode cévenol en fin de semaine. Je crois que là, l'important c'est d'attendre avant de réserver quoi que ce soit. J'aviserai demain.

Quand le gîte ouvre, après une douche, je m'installe en terrasse avec un super bonne bière.

Je discute un peu avec trois nanas qui font le chemin avec deux huskies qui portent eux aussi leur sac à dos.

Un couple de tchèque arrivent, Igor et Jana. Ils sont en galère d'hébergement et ne peuvent pas, physiquement, aller plus loin. Bien évidemment, ils ne parlent pas français et l'anglais dans le coin... bah. J'essaie de les aider mais avec l'orage qui tourne autour du Cheylard, je n'ai pas de réseau. Au final, je ne fais pas grand chose si ce n'est discuter avec eux. Finalement, ils prennent un taxi pour Langogne. Pour eux c'est la fin du Stevenson. Ils me laissent leur numéro au cas où j'irais en République Tchèque avec la consigne de les appeler. Sympa. Je leur donne aussi le mien car ils pensent descendre sur Nîmes.

Après ça, je tape la tchache avec Sylvain, un Albigeois qui fait le chemin en bivouac. Je le retrouve après le dîner et nous passons la soirée à discuter de tout et de rien. Je passe un super moment. Nous échangeons nos numéros. 

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