un rêve me tombe dessus à la fin d'un cauchemard

Publiée le 08/12/2022
Cela fait des années que je voulais partir sur le chemin vers Compostelle avec Alceu. J'y pensais régulièrement, mais rien ne se mettait en place.

Finalement je suis rentré vivre en France pour être proche de lui mais les circonstances m'empéchaient de le voir. Cela faisait perdre le sens de ce déménagement et je déprimais. Alors je suis allé dans un salon bien-être et j'ai rencontré Tony, un énergéticien  de première classe, qui est venu chez moi me donner un traitement et qui m'a dit : toi tu as besoin de bouger et de rencontrer du monde, part à St Jacques. Des fils se sont touchés dans ma tête et j'ai dit, bon sang mais c'est bien sur !

Donc c'est parti d'un vieux rêve, réveillé impulsivement d'un fond de déprime dérivante, comme un éléctrochoc, ou une bouée de sauvetage, bref une évidence tombée du ciel. 

et puis j'ai réalisé que les vacances de la Toussaint approchait, et que j'allais les passer avec Alceu. Et en voiture Simone, c'était officiel, on allait commencer le voyage ensemble ! Par contre la visite impromptu de Jean François et sa famille, un ami de très longue date, nous a fait écourter cette première marche. 

qu'à cela ne tienne, nous avions nos credencials en règle et l'aventure ne faisait que commencer. pour ma part, j'ai reçu la piqure, comme m'avait prévenu Tony, et à partir de là, la bougeote ne m'a plus lâchée. c'est un élan de l'intérieur, quelque que chose qui te pousse, ou que te tire, qui t'aspire et qui t'inspire. tu es pris et emporté pratiquement, en tout cas il faut que cela bouge. 

en fait tu pars pour savoir pourquoi tu pars. et cela devient le sujet d'étude. je suis encore un vrai débutant. c'est à dire qui se farcit la tete de plein d'idées à défaut d'avoir plein d'expérience. mais il y a des liens qui s'imposent dès le départ. 

et je suis passé à Paris 2 jours avant de partir, et j'ai marché 18km pour me préparer un peu. et la déja j'ai senti que cette marche mettait la vie en mouvement, ou plutot que la marche était une façon de mettre le mouvement de la vie sous mes yeux, je veux dire la vie qui va de l'avant, comme si l'essence de la vie étant d'aller de l'avant, eh bien là tout d'un coup, on se réduit à ça, on la met en scène pour ainsi dire, on devient purement - potentiellement on s'entend, c'est comme pour le reste, la méditation en particulier, c'est mélangé de plein de trucs - mais part moment on devient purement le mouvement de la vie qui va de l'avant. on se donne le luxe, la merveille, la joie de se donner un temps pour juste aller de l'avant. Assez vite je me suis rendu compte qu'il n'y avait rien de tel pour remettre son bonhome à l'endroit, remettre les choses à leur place. 

0 commentaire