De St-Laurent-De-La-Prée à l'île de Ré - Bivouac sauvage ?

Publiée le 28/10/2018
Visite de la Rochelle et de l'île de Ré, rencontre avec Sophie et Jacky, Ostréiculteurs.

Arrivée au port de la Rochelle

Nous quittons Jacques et Jocelyne et partons en direction de La Rochelle. Nous faisons une halte avant d'emprunter le pont menant sur L'ile de Ré, long de 3 km. Nous apprendrons plus tard que la limitation de vitesse à 50 km/h est liée à un cable du pont cassé...  Nous posons les pieds sur l'ile à Rivedoux puis à St Martin où nous avons prévu de rencontrer des ostreiculteurs.

Petit port de St-Martin-de-Ré

Nous arrivons à l'Auberge paysanne de la mer tenue par Jacky et Sophie Sury. Située au bord de la piste cyclable, la terrasse de l'auberge offre une super vue sur l'océan! 

La marée n'étant pas assez basse, Jacky nous explique que l'on ne pourra pas voir les parcs à huîtres avant 2 jours. 

Nous décidons donc de faire un tour de l'île et de revenir ensuite. Nous atteignons le phare des Baleines à l'autre bout de l'Ile. 

Phare des Baleines

Le soir nous campons sur l'ile, bien que le camping sauvage soit interdit... 

Je ne suis pas rassurée et le réveil par les tirs de chasseur le matin ne me rend pas plus sereine. Finalement le camping sauvage ne l'est que par son nom. Nous décidons de nous tourner à l'avenir vers les campings municipaux. 

Stress en camping

Notre tour bouclé nous retournons à l'Auberge où Jacky nous propose différents travaux: décollage des huîtres,  lavage des huîtres et mise en poche. À midi nous mangeons à l'Auberge: huîtres pour le clients, pommes de terre et viande pour nous, Ouf ! 

Le soir nous sommes acceuillis chez Jacky et Sophie où nous partageons un repas avec fruits de mer cette fois. Martin se régale, moi je ne suis toujours pas convaincue. 

Le lendemain, la marée étant suffisamment basse, nous partons en mer avec la tracteur muni d'une remorque pour charger les poches d'huitres. Équipés pour supporter l'eau de mer jusqu'à la taille nous avons pour mission de déposer les poches d'huitres sur les tables et de récupérer des collecteurs recouverts d'huîtres.

La marée remontant quelques heures plus tard, nous ne chômons pas et nous empressons de ramasser les huîtres tombées au sol lors des manipulations. 

Sur la photo suivante on peut voir les tables sur lesquelles sont disposées les poches d'huitres. Ces huîtres en poche se fixent initialement sur des coupelles puis sont mises en poche lorsqu'elles ont atteint une certaine taille. Une autre methode consiste à la fixation et à la croissance des huîtres sur collecteur.

3 ans minimum s'écoulent de la naissance à la consommation de l'huitre.


La methode de culture des huîtres de Jacky et Sophie  est traditonnelle car les huîtres naissent en mer. Or aujourd'hui, la plupart des ostreiculteurs achètent leurs huîtres en écloserie pour les faire ensuite grandir en poche. 

Les huîtres sont qualifiées de "naturelles" car  elles ne sont pas triploïdes. Les huîtres de ce type sont rendues stériles supprimant ainsi la laitance qu'elles sécrètent en periode de reproduction en été et qui déplaît à de nombreux consommateurs. Ces huîtres triploïdes peuvent ainsi être consommées, donc vendues toute l'année. 

Pauline au parc à huîtres
Petites explications sur la ferme ostréicole
Les collecteurs posés cet été
Huîtres sur collecteur
Huîtres en poches
Devinez qui est qui...
1 commentaire

marmotte69

Beaucoup de choses sur cette étape. Vous êtes bien accueillis partout, les agriculteurs sont donc sympa et intéressés par votre tour de France, c'était pas gagné d'avance. Le camping sauvage dans les zones d'habitation ça craint , préférez un terrier douillet pour hiberner comme moi….pour Mr et Mme je ne me mouille pas !

  • il y a 6 ans
1 Voyage | 28 Étapes
Saint-Martin-de-Ré, France
43e jour (24/10/2018)
Étape du voyage
Début du voyage : 12/09/2018
Liste des étapes

Partagez sur les réseaux sociaux