Direction la gare de Busan pour aller jusque Singyeongju. Le film « Dernier train pour Busan » revient dans la tête et elle se souvient que les trains coréens sont les même qu’en France. Elle avait regardé ce film de zombies dans un TGV et le bruit des portes était identique à la porte à ses côtés en France. C’était bien immersif…
De Singyeongdae, nous pouvons prendre un bus pour Gyeongju pour les prochains jours. Finalement, nous arrivons assez tard dans la journée. Le check-in est donc possible. Le gérant est adorable et nous donne une carte avec tous les éléments à aller voir la nuit car de nombreux endroits sont éclairés la nuit.
On parcourt la ville et nous tombons vite sous le charme. Les tombes en forme de collines ainsi que les arbres et tous les monuments sont illuminées. Nous longeons le village hanok et le parc de tombes Daerungwon qu’on se réserve pour la journée de demain. Nous arrivons à un parc immense où est l’observatoire Cheomseongdae. C’est l’observatoire le plus ancien d’Asie (milieu du 7ème siècle par la reine Seongdeok) et est le trésor national de Corée N°31. En effet, en Corée, beaucoup de monuments ou objets sont répertoriées comme « trésor national ».
On traverse le parc pour atteindre le palais Donggung et son étang Wolji. Même si l’endroit est plutôt bien peuplé, l’endroit est majestueux. Tous les bâtiments sont éclairés ainsi que les arbres et toutes ces lumières se reflètent sur l’étang. Nous n’arrêtons pas de prendre des pauses en nous balader pour admirer un autre point de vue.
On continue au Sud pour aller voir le pont Woljeonggyo, construit en 760 par le roi Gyeongdoek. Ce dernier est encore une fois mis en valeur par les lumières se reflétant dans l’eau. On cherche à se poser pour manger les gimbap mais aucun banc et les marches sont inaccessibles. On revient donc sur nos pas pour se poser dans le parc parmi les beaux arbres éclairés.
On commence sans trop se presser par le parc des tombes de Daerungwon. L’endroit est un écrin de verdure en pleine ville avec de petits remparts nous donnant l’impression d’en être isolé. Plusieurs collines sont présentes. Ces dernières sont les demeures éternelles de plusieurs personnes de haut rang de la dynastie Silla donc un couple (deux collines l’un à côté de l’autre). Un petit musée sur place montre ce qui était retrouvé à l’intérieur d’une tombe excavée. Les explications sont en anglais et très intéressantes. Chaque pièce a vraiment bien été mise en valeur. C’est court mais suffisant.
En ressortant, on va voir un monsieur pour avoir des explications sur le festival culturel qui a lieu ce soir. On finit par discuter de la langue coréenne, très difficile à prononcer pour nous. Il nous raccompagnera sur une vingtaine de mètres comme l’oblige l’étiquette coréenne qu’il nous explique. On profite quelques instants du petit étang puis allons découvrir la grande cloche de Silla (« Great Bell of Silla »). Elle est en effet immense. C’est une reproduction de celle qu’on pourra sans doute voir cette après-midi au musée national de Gyeongju.
Après un petit tour par une boutique souvenir, nous mangeons dans un konbini avant de retraverser de jour le parc d’hier mais bien éclairé par la lumière du jour pendant les heures chaudes. On continue à marcher pour rejoindre le musée national. Notre première rencontre sera une magnifique mante religieuse vraiment pas farouche avant que nous rejoignions la cloche du roi Seongdeok, faite de bronze massif qui pèse 18,9 tonnes. C’est le 29ème trésor national de Corée.
On parcourt ensuite les collections du hall d’exposition de Silla. On y comprend un peu mieux l’histoire de la Corée mais on se perd complètement avec les noms et les dates.
En revenant un peu sur nos pas puis en prenant une autre route, nous arrivons au site du temple Hwangnyongsa. Le lieu est surtout fait de ruines. On peut y avoir une reproduction au 1/10 de la pagode en bois à 9 étages qui fut de nombreuses fois détruites par des incendies et des guerres. Le musée est en fait quasiment vide. On reste un peu sur notre faim puis nous voyons un film 3D explicatif sur le pourquoi de la création de cette pagode et les alliances ayant menées à l’ère du Silla unifié.
On prend ensuite le chemin du temple Bunhwangsa. On ne saurait expliqué totalement pourquoi mais ce petit temple nous a beaucoup plu. Peut-être le fait que ce soit très calme. Peut-être car il était en pierre et que cela changeait des temples vus précédemment. En tout cas, on s’y est senti bien. Agathe en a profité pour y faire sa méditation du jour et la prolonger par le son de la cloche qu’elle fait sonner.
On revient ensuite, après ce petit moment hors du tumulte, vers le centre-ville. Nous n’avons ni envie de bouger pour le reste de l’après-midi ni envie de rentrer à l’hôtel. Une seule solution : prendre le temps dans un petit café.
On finira par un barbecue coréen au porc qu’on trouvera très bon pour un fois.
Ce matin, nous prenons un bus pour quitter la ville et rejoindre le temple Bulguksa. L’attente est longue mais le bus finit par arriver à notre grand soulagement (après un certain moment, on commençait à douter qu’il arrive). Une grosse demi-heure et nous sommes sur le parking du temple, pile à l’ouverture. On passera deux heures à se balader à l’intérieur avec le plaisir de croiser encore de mignons petits écureuils. On ne s’en lasse jamais mais par contre, ils sont souvent impossible à photographier ! Ce sera aussi la première fois en Corée qu’en disant qu’on est français à quelqu’un qui nous demande, on nous répond « Mbappé !!! ». La visite du temple se clôturera par un magnifique étang avec un pont en pierres.
On mange rapidement de la street food avant d’aller attraper le bus qui nous déposer à quelques minutes de marche de la grotte de Seokguram, trésor national n°24. Dedans se trouvent un magnifique bouddha en granit poli ainsi que, entre autres, le bodhisattva Arhat et les quatre rois célestes. La grotte attirant beaucoup de monde, il a été décidé de ne plus faire rentrer les visiteurs au sein de la grotte avec les statues mais dans l’édifice qui est collé et mettre une vitre afin de permettre de voir la première pièce et le bouddha de presque 5 mètres de hauteur. C’est assez frustrant car cela n’est noté nulle part et on espérait regarder de près toutes les statues. Celles de la deuxième pièce ne sont donc quasiment pas visibles. Par contre, le bouddha, reconnu comme le plus bel ouvrage bouddhiste d’Asie, est vraiment magnifique. On l’aurait imaginé un peu plus grand (à cause des photos que l’on avait vues avant) mais il n’en reste pas moins impressionnant.
On repart chercher la pagode à trois étages qui doit être à proximité mais cette dernière n’est plus accessible. On repart donc vers le temple en attendant à peine 2 minutes le bus. On se décide à manger maintenant vu que l’autre bus n’arrive pas tout de suite. On trouve un petit restau absolument délicieux.
On reprend ensuite le bus pour aller dans un village de potier. Il y a quelques boutiques et un homme nous invite également dans son atelier pour nous montrer les techniques de l’époque de Silla qu’il continue à utiliser.
On finit ensuite invariablement dans un… café qu’Agathe avait repéré quand nous étions dans le bus à l’aller. C’est notre nouveau hobby (et le gros trou dans notre budget…) mais on y prend vraiment goût. Agathe y goutera un lait à l’armoise, au goût assez surprenant.
On finira avec un diner konbini pour compenser notre café du jour.
Nous reprenons encore un bus mais pour aller un peu plus loin et rejoindre les côtés, toujours compris dans la commune de Gyeongju. Presque une heure d’attente (et beaucoup d’incertitude d’être au bon endroit) puis notre bus arrive. Même depuis le bus, les reliefs sont magnifiques. On se fait déposer proche du site du temple Gameunsa et ses deux pagodes à trois étages. On est presque seul sur place. En repartant, on croise une chienne et ses tout petits chiots. Petit shoot de bonheur pour nous deux et séance de gratouilles pour tout le monde.
On reprend ensuite le chemin vers le tombeau royal du roi Munmu. On descend d’abord en observant les pêcheurs jeter leurs filets puis rentrons dans un restau au hasard. En regardant Google, on a vite compris qu’Agathe ne mangerait pas grand-chose ce midi. En effet, qui dit bord de mer, dit poissons et crustacés. On commande une soupe coréenne aux ormeaux pour Benjamin. Il se fait offrir deux morceaux de poissons par les gérants. Agathe prend juste un bol de riz (après avoir expliqué grâce à Google translate qu’elle ne mange rien qui vienne de la mer). En apportant les différents condiments, la serveuse nous montre comment manger les différentes algues présentes devant nous.
On remonte ensuite pour aller au tombeau qui n’est en fait qu’un petit bâtiment face à la mer. Nous ne nous y attardons donc pas plus que ça puis allons voir de plus près le réel tombeau du roi Munmu. En effet, ce dernier est enterré dans la mer. Ainsi, il se réincarne en dragon jaune pour protéger la nation de Corée. On se pose donc à la plage face à ce tombeau assez particulier, Agathe un gimbap à la main car elle a un peu faim quand même.
Après trois quart d’heure d’attente de bus, on continue ensuite notre balade en bord de mer à contempler les coulées basaltiques horizontales et verticales. Evidemment, on n’hésite pas à y additionner un petit arrêt café pour se poser et profiter de la vue. On goûtera à un pain de riz et un gâteau de riz assez élastique. La serveuse viendra nous offrir un croissant brioche qu’elle souhaite que nous goûtions. Dans de gros poufs face à la mer, difficile de reprendre la marche mais on s’y résout car on ne sait pas combien de temps on devra attendre le bus pour le retour.
Finalement nous n’attendrons pas plus de 15 minutes. Le paysage est encore magnifique à admirer depuis le bus avec le soleil couchant en arrivant sur la ville.
Aujourd’hui c’est notre dernier jour qui était prévu à l’origine mais ayant su qu’il y avait un festival ce weekend nous avons décidé de rester quelques jours de plus. Malheureusement à cause de ce même festival notre hôtel est complet et nous changerons ce jour. Comme les festivités commencent en après-midi, nous passons la matinée à trouver les informations sur quel spectacle aller voir et où. Nous nous arrangeons avec votre hôtel pour lui laisser nos affaires le temps de manger, des premiers spectacles car le check-in pour le suivant n’est qu’à partir de 16h.
Nous voici parti en ville pour notre repas du midi et Agathe a trouvé un restaurant de katsu, un plat japonais mais cela nous changera des barbecues coréen). Ce restaurant est peu cher mais vraiment très bon, du plat principal jusqu’au plat secondaire.
Ensuite on attend l’heure des spectacles dans un café comme de vrais coréens. On a trouvé un petit café un peu caché mais vraiment mignon.
Voilà l’heure de partir, on passe par notre hôtel vers 15h mais le check-in n’étant qu’à 16h il n’est possible d’avoir accès à la chambre mais on peut au moins déposer nos valises.
Direction maintenant la place de la grande cloche pour le premier spectacle que nous voulons voir : un spectacle de bulles. Une fois arriver, la place est remplie de personnes là pour le festival. La ville a mis en place des espèces de tente en bois pour que les gens puissent s’installer et se coucher, se reposer et poser leurs affaires.
Nous arrivons à trouver où se passera le spectacle de bulle et comprenons vite que c’est un spectacle plutôt pour les enfants et il est orchestré par un genre de clown. Nous passons un excellent moment même si nous ne comprenons absolument aucun mot de ce qui se dit. Nous sommes émerveillés par tant de bulles et même si c’est enfantin nous adorons.
Une fois ce spectacle terminé nous allons de l’autre côté de la place pour voir un spectacle de diabolo/jonglage. Nous voyons un spectacle très beau et le jongleur a monté un numéro très impressionnant et amusant. Nous nous régalons de ce numéro aussi.
Le prochain spectacle est au même endroit et dans une demi-heure, Benjamin décide alors de faire un rapide aller-retour à l’hôtel afin de récupérer la clé de la chambre et déposer les sacs. Un rapide dans la tête de Benjamin mais dans les faits avec les feux sur le chemin il est revenu alors que le numéro d’équilibriste et n’a pas voulu rater le début du spectacle et le regarde de l’arrière de la foule alors qu’Agathe lui a réservé une place tout devant. Ce spectacle n’a pas laissé la même impression que les autres. Il est un peu plus conceptuel que les précédents mais n’en reste pas moins impressionnant de par ses grand écarts et ses câbles non tendus sur lesquels il se déplace.
Nous voici en route pour le dernier spectacle, il se déroule devant le pont Woljeonggyo. Une scène a été montée sur la rivière juste devant. En y allant nous passons par une boutique pour gouter une pièce de 10 centimes. C’est en fait une crêpe-pancake fait dans un moule en forme d’énorme pièce de 10 centimes fourré de fromage (et c’est vachement bon !!!).
On passe par le parc pour revoir la tour astronomique de nuit. On arrive environ une heure avant le début de spectacle et essayons d’avoir une place assise dans les tribunes. Malheureusement il semblerait que la majorité des personnes soient venu très en avance et il n’y a donc plus de place dans les tribunes. Nous allons donc nous installer dans l’herbe car la ville a installé un écran géant pour retransmettre le spectacle et elle distribue même gratuitement des tapis de sol pour qu’on puisse s’assoir dans l’herbe sans se salir. Ils sont vraiment extrêmement bien organisés pour organiser des festivités.
Nous nous installons donc dans la pelouse devant d’autres personnes et nous nous faisons donc tout petit. Puis nous attendons le début du spectacle qui se fait attendre donc assez longtemps.
Finalement le spectacle commence et nous arrivons à voir tant bien que mal entre les personnes et il semblerait que le spectacle soit une représentation historique et un drama un peu du genre de Roméo et Juliette d’après Benjamin.
Nous trouvons le spectacle un peu long mais vers la fin, un feu d’artifice très joli a lieu avec en fond un spectacle de drone. C’est vraiment beau et nous sommes très content d’être resté malgré les douleurs au jambes et dos à être resté assis dans la pelouse.
Pour le retour nous nous arrêtons au stand de brochette à la sortie pour diner (ne l’ayant toujours pas fait) et les dégustons sur le bord de la route avant de rentrer à l’hôtel. Là des femmes nous offrent des thermopads pour se réchauffer les mains et même s’il ne fait si froid que ça, pour le retour jusqu'à notre hôtel c’est assez agréable.
Après avoir bien profité de Gyeongju, on s’octroie une journée au fond du lit. Les chaufferettes offertes la veille tombent à pique pour le bas-ventre d’Agathe. Par contre, nous avons ENCORE perdu notre gourde hier soir. On va donc devoir se lancer à la recherche d’une gourde bien faite dans les prochains jours…
Ce matin, nous attendons notre bus pour rejoindre la montagne Namsan à proximité. Presque une heure d’attente mais nous sommes enfin à bord (après avoir discuté avec deux touristes Français un peu dépités pour nous car arrivés après nous et repartis avant nous de l’arrêt de bus). Par contre, cette attente aura été bien réconfortante pour nos popotins car le banc de l’abribus est chauffant. Après une petite demi-heure de bus, nous arrivons au temps Muryangsa et son petit étang. On y trouve également un bouddha portant un gros sac sur le dos et plein d’autres statues bouddhistes.
On
continue jusqu’à un autre temple : celui de Bultapsa avec ces pagodes. Nous
y croisons d’ailleurs un bel oiseau.
Nous
repartons vers les pagodes orientales et occidentales à trois étages du temple
Yeombulsa. Quelques dizaines de mètres plus loin commence la randonnée dans les
sous-bois. D’abord sans difficulté et ombragée, le chemin monte peu à peu et
nous croisons plusieurs Coréens, très heureux de voir des touristes étrangers
ici. On savait que le sentier pouvait être fermé en cas d’intempérie mais ici, ça
ne rigole pas. Il y a une barrière comme à un péage pour obstruer le passage
aux gens trop aventureux. Bon après… n’importe qui peut la contourner à ses risques
et périls.
Sur la
fin, le chemin devient plus escarpé et se constitue de hautes marches mais rien
d’horrible. On arrive alors à l’ermitage Chilburam (« Ermitage des 7
bouddhas) avec un bouddha entouré de deux bodhisattvas et les bouddhas des 4
directions. Ces œuvres dateraient du pic de la période du Silla unifié vers 668-935.
Un moine est présent. Apparemment, il est possible de boir du thé avec lui mais
il y avait déjà 5 personnes avec lui donc nous avons préféré continuer notre
route.
Encore
un peu de belle montée raide dans les rochers puis nous arrivons au sommet. De
là, le paysage est à couper le souffle. On ne comprend pas bien où est la ville
qu’on a quittée (elle doit être de l’autre côté du massif…). On redescend
quelques mètres pour aller admirer la roche sculptée représentant un
bodhisattva pensif
Au
lieu de redescendre par le même chemin, on préfère continuer pour travers un
autre pic et avons vu sur Google Maps que nous devrions retrouve run arrêt de
bus de l’autre côté. Après quelques minutes, on se pose quelques minutes. Agathe
en profite pour faire sa méditation au calme au milieu des arbres.
On fait
un peu de chemin de crête puis le chemin redescend. Vers le dernier tiers, nous
arrivons à une autre statue en pierre de bouddha assis sur un piédestal. A
proximité se trouve une énorme roche protégée. C’est en fait les restes d’une
statue de 4,6m de haut d’un bouddha. On peut en apercevoir quelques morceaux
mais très difficilement. C’est donc très difficile de s’imaginer la sculpture complète.
On
quitte ensuite la vallée et continuons notre balade à travers champ jusqu’à l’arrêt
de bus. L’arrêt a l’air de ne pas aller dans le bon sens donc nous décidons de
continuer jusqu’au suivant. Celui-ci n’existe pas et nous ne trouvons personne
pour nous aider à le trouver. On essaye de faire du stop mais sans succès.
Après une grosse demi-heure de recherche et peu de voitures passant, nous
arrêtons un taxi pour qu’il nous ramène en ville. On finira à pied vu que nous
connaissons un peu la ville à force.
On fêtera notre petite rando par un barbecue coréen avec la viande Gyeongju, apparemment similaire à celle de Kobe (bien persillée…). C’était en effet un délice !
On pensait donc que la soirée allait bien se terminer avec un train pris le lendemain matin. Tout était simple pour notre dernière journée. Sauf qu’Agathe a commencé à angoisser au moment de dormir sur le ferry du lendemain et nous avons dû marcher à travers la ville pendant un long moment afin qu’elle se calme. Nous n’avons donc pas beaucoup dormi de la nuit. Le lendemain matin, nous avons enchainé plusieurs pharmacies et cliniques afin de trouver un docteur en neuro-psychiatrie qui puisse lui prescrire des anxiolytiques. On a ensuite filé prendre le bus local puis le train et avons pris le ferry sans encombre (avec les anxiolytiques).
En arrivant à Fukuoka, l’immigration s’est passée assez rapidement et Agathe a réussi à oublier son passeport à la sortie du port. Heureusement, on était en train de choisir longuement entre rentrer à pied jusque l’hôtel ou prendre un bus et un Monsieur nous a rendu son passeport. C’est la troisième fois qu’on manque de perdre son passeport et toujours dans un (aéro-)port (seul endroit où Benjamin le lui donne et il a bien raison de le garder avec lui la majorité du temps).
Après un quart d’heure de bus et trois arrêts de métro, on arrive à notre hôtel constitué d’une chambre minuscule et de deux futons. Heureusement que cela n’est pas que pour deux nuits et les parties communes sont super bien aménagées donc aucun regret. On finira avec des produits achetés au konbini en bas de chez nous et nos premiers sushis sont déjà bien différents de France.