Traversée du Monténégro, la météo se gâte...

Publiée le 16/11/2022
Traversée du Monténégro en passant par Kotor, le massif du Lovćen et la rive sud du lac de Skadar, pour arriver en Albanie

Après presque un mois en Croatie, j'ai changé 2 fois de pays en 3 jours !

L'arrivée au Monténégro dans la baie de Kotor est impressionante, avec les montagnes qui se découvrent de plus en plus hautes au fur et.à mesure qu'on avance jusqu'à la ville de Kotor nichée au fond de ce fjord méditerranéen.  

Coucher de soleil sur la baie
La ville de Kotor vue du haut des remparts

Pour sortir de Kotor, pas trop le choix, ça grimpe ! La route «Serpentine» monte droit au dessus de la ville avec une vingtaine d'épingles. J'ai voulu faire du rab et monter jusqu'au sommet du mont Lovćen malgré le vent et la pluie, attiré par les rumeurs disant qu'on peut y voir presque tout le pays. Pas de bol, l'accès au sommet était fermé à cause de la météo, il faudra revenir pour la vue...

Passage ensuite par Cetinje, ancienne capitale du pays où l'on peut admirer les ambassades de la fin du 19e.

L'ancienne ambassade de France

Après Cetinje, je fais un bout de chemin avec un couple de Français rencontrés sur la route, jusqu'au lac de Shkodër. Je croise des voyageurs à vélo presque tous les jours depuis Dubrovnik, il faut dire que tout le monde va vers le Sud à cette saison, et que la plupart des itinéraires tracés passent par la côte dans cette région.

L'arrivée sur le lac est magique, on s'arrête tous les 500m pour prendre des photos, il y a des oiseaux partout !

Le lac de Shkodër

Après une nuit sous la pluie, je repars dans le brouillard, tant pis pour la vue sur le lac. Heureusement ça se découvre un peu sur la fin, avant la descente vers la frontière albanaise, encore sous la pluie...

Je suis bien content de trouver un vrai lit en arrivant à Shkodër, dans une «ferme éco-sociale» qui fait aussi auberge et camping.

Pour la suite, j'hésite encore, la météo prévoyant beaucoup de pluie sur tout le pays jusqu'à la fin de la semaine, affaire à suivre !


Il faut imaginer la vue sur le lac
Entre deux averses
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