DAMARALAND / CAPE CROSS / Swakopmund (380 km)

Publiée le 30/11/2017
Elles sont là, par milliers, les otaries à fourrure

Les otaries

Plier les tentes et les sacs à dos, dévorer omelette, café au lait, thé et douche ne nous prend plus que 2h00. Pas mal.  Nous décidons de faire un détour  par le Cape Cross, Elles sont là : les otaries à fourrure. Il y en a des milliers. Ces animaux quittent leur lourdeur terrienne pour retrouver  toute leur  vélocité une fois dans l’eau,. Elles se jouent des vagues, qui ne sont pas tendres et qui les ross sur les rochers, qu’à cela ne tienne, elles repartent pêcher dans les rouleaux. On passe un long moment à les admirer cabrioler dans cette eau extrêmement froide. Une fois la pêche finie, elles surfent sur l’onde qui les dépose sur le sable. Pas de matériel de pêche, il suffit simplement de se laisser sécher au soleil et de reprendre sa vie de famille. Bien,  «les petits sont là ?» «c’est l’heure de la tétée». Puis on rejoint le concert de chamaillerie avec les voisines à grands coup de gueule. Tout se monde se moque de la présence des humains, ce qui donne un spectacle bruyant, et  le vent nous  dépose dans nos narines  des effluves  musquées. Serais ce leur crème à bronzer ? Mais tout n’est pas hydilique car gare aux bébés perdus ou malade. Sur la plage ce sont les chacals et les hyènes qui font un festin de chaire fraîche et dans l’eau ce sont les orques et les requins qui s’en occupent. Une fois ces sombres besognes excécutées la plage est nettoyée et retrouve son air de colonie de vacances « Otarienne ».

Ce qu’il savoir. Aro sur l’otarie

L'observation des populations d'otaries est un des fleurons des circuits touristiques organisés en Namibie. Mais la visite des sites de reproduction cache une horreur sans nom dont peu de touristes ont connaissance, car les méfaits qui y sont perpétrés leur sont cachés avant leur arrivée sur site. Des hommes armés de pelles finissent le travail en recouvrant les flaques de sang et de lait qui maculent le sable.

En effet, les populations d'otaries sont victimes d'un abattage massif qui s'étend du mois de juillet à la mi-novembre. Ce massacre, car c'est un massacre, touche environ 80.000 jeunes phoques et 6.000 mâles qui sont exécutés à la batte de base-ball pour l'industrie de la fourrure et de la médecine traditionnelle, avec la bénédiction du gouvernement namibien qui compte fournir un million de peaux à un négociant d'ici 2019 

Le vent nous souffle aux oreilles le barrissement et les odeurs, impressionnant
flux et reflux des baigneurs
spa, Jacuzzi et surfer la vague
C'est l'heure de la tétée
Bébé perdu ou malade en tout cas en danger
Le chacal

La suite vers Swakopmund

100km plus loin, la ville côtière Swakopmund nous attends pour de nouvelles découvertes.   Venez il y a encore des surprises.

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