Départ pour le pays Karen

Publiée le 27/01/2023
Le départ pour le farmstay , en route visite du temple de la déesse de la compassion, et des rencontres qui changent une vie.

Le départ.

Ce matin Dédé vient nous récupérer à notre hôtel.

Dédé est le mari de Marine, c'est chez eux que nous partons jusqu'à vendredi. 

Dédé est Karen, il ne parle que Thai et Karen, la communication est donc limitée, mais pourtant immédiatement le courant passe et on sent que le séjour va être génial.

Sur la route Dédé nous emmene voir un complexe de 3 temples, dédiés à la déesse de la compassion. Au dessus des temples, une immense statue de la déesse trône sur l'ensemble. 

De nombreux touristes, essentiellement asiatiques, se bousculent à l'entrée, nous ferons quand même le tour des trois temples, ce n'est pas tous les jours qu'on peut célébrer la compassion. Une bonne idée à exporter en France !

Nous repartons ensuite avec Dédé, qui nous emmene dans un petit resto au bord de la route.

Authenticité garantie, nous sommes les seuls touristes à y manger. Dédé nous installe sur une terrasse avec une vue imprenable sur les temples.

On déjeunera d'un plat de poulet et de riz, accompagné du bouillon parfumé dans lequel le poulet à cuit, et d'une sauce......... .waaaaaaaa qui m'a immédiatement insensibilise la langue et les lèvres, alors que je n'ai que trempé le bout de ma fourchette dedans, cela pour la plus grande joie de Dédé. 

Puis après un dernier arrêt au marché pour quelques achats, nous arrivons chez Marine et Dédé......

La statue gigantesque
Le temole de la déesse
Le temole de la déesse
Le temple de la déesse
La pause restaurant

Chez Marine et Dédé

En quittant la route principale, la voiture de Dédé grimpe de petites routes en lacets qui nous emmènent au cœur des montagnes, les villages que nous traversons sont loin des routes touristiques, et nous ne croisons que des thaïs, en voiture, en scooter, ou même en ......éléphant !

Puis nous quittons la route pour une piste de terre, nous traversons un petit village dont nous apprendrons ensuite que c'est celui de la famille de Dédé. 

Puis nous quittons la piste pour un chemin de terre raviné par les pluies, Dédé roule au pas, à cause des trois et des bosses. Nous sommes dans la pointe nord de la Thaïlande, là où elle côtoie les frontières chinoises, laotienne et birmane, qui ne sont qu'à quelques kilomètres. 

Une impression d'être arrivé au bout du monde. Autour de nous des rizières, des buffles, des cabanes de bambou perchées sur des pilotis. 

Nous arrivons chez Marine et Dédé, celle ci nous accueille chaleureusement, jeune française tombée amoureuse de la Thaïlande avant de tomber amoureuse de Dédé et de l'épouser, elle partage désormais sa vie de Karen, une vie à des années lumières de la notre, mais nous allons en découvrir rapidement toute la richesse.

Marine nous offre un rafraîchissement fait avec des plantes qui poussent près de sa maison, du citron qui pousse à deux pas, et du miel sauvage que Dédé à été ramasser dans un arbre qu'il nous montrera, mais chuuutttt chaque chose en son temps.

Nous accompagnerons ensuite Papa, le père de Dédé,  qui lui ne parle que Karen, pour nourrir les poules et rentrer les buffles. Enfin, les rentrer consiste à les attacher pour la nuit, afin qu'ils ne fassent pas de dégâts dans les cultures voisines.

Au moment de le rejoindre, Papa ,âgé de 70 ans qui marchait loin devant , en se retournant s'est aperçu que nous nous étions retrouvé coincés au milieu des rizières. Il a donc fait demi tour pour venir nous montrer le passage, un bambou jeté en travers de la rivière, son rire n'était pas un rire moqueur, même s'il aurait pu, mais plutôt le rire d'un vieil enfant devant un spectacle comique. 

Nous nous sommes installés dans notre cottage, une cabane en bambou sur pilotis, typiquement Karen, où il n'y a pas d'électricité, et où la douche se prend grâce à une casserole pour puiser l'eau contenue dans une jarre. Cette eau venant directement de la montagne, fraîcheur de la douche garantie !!

Mais avant j'irais avec Dédé ramasser des légumes sauvages, sortes de pousses de fougères, qui poussent au bord de l'eau. Nous allons patauger dans la rivière pour préparer les ingrédients du repas de ce soir. Dédé, avec beaucoup de patience, me guidera à coups de " oui papa"  "bien papa" " non papa pas bon", et surtout avec toujours ce sourire et cette gentillesse.  Ce moment de complicité à deux restera longtemps gravé dans ma mémoire.

Après toutes ces émotions, nous rejoignons Marine et Dédé dans leur maison, conçue comme la notre mais plus grande, avec une cuisine où un feu de bois occupe le centre de la pièce, et nous allons dîner avec eux, leurs 5 chiens, 5 chats, et commencer à faire connaissance. 

Dédé, appliquant la générosité de l'hospitalité Karen, nous concocte un repas gargantuesque, à base de riz, qu'ils font pousser, d'œufs de leurs poules, et des légumes que nous avons récoltés tous les deux. Il fera également cuire du porc dans un bouillon, le tout enfermé dans un bambou planté à côté du feu. Ce repas aussi restera longtemps dans ma mémoire, 

Après cette soirée inoubliable, nous allons nous coucher dans notre cabane en bambou. 

A demain 

Les rizières
Les buffles
Le farmstay
Notre cabane
Notre cabane
La salle de bains
La douche
Notre cabane
Le farmstay
Marine et son miel
Le verre de bienvenue
Papa et ses poules
Le retour des buffles
La cuisine
Dede aux fourneaux
Le repas du soir
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