Détroit de Torres

Publiée le 25/09/2025
Pour les tourdumondistes, le passage de Torres est réputé très venté. Pour ce qui est du vent, on n'a pas été déçu.

Départ des Vanuatu

Il est 16h en ce 19 juin et nous quittons Luganville au Vanuatu direction L'indonésie.

2200 MN nous sépare de l'ile de Yamdera où nous comptons atterrir.

16h ce n'est pas vraiment notre heure. D'habitude nous préférons prendre la mer au petit matin quand on a bien dormi.

Nous devons ce curieux calendrier à l'officier des customs, plutôt zélé, qui nous suivra jusqu'à la pleine mer pour être sûr qu'on ne va pas faire un mouillage sauvage un peu plus loin pour passer la nuit (Ce qui au demeurant était notre intention).

Au revoir les Vanuatu
Cuisiner et faire du pain.

Le temps se gâte

Le temps se gâte sérieusement le troisième jour. La mer de Corail est splendide dans cette grisaille agitée. 

Lever du soleil menaçant et grosse houle
Quelques arcs en ciel nous font des clins d'oeils.
Des mousses courageux
Pour nous c'est plus confort
On ferme la vitre, on regarde la pluie

C'est ensuite le retour du beau temps dans une mer bien levée. Heureusement nous sommes portants.

Le vent monte au delà de 30 noeuds. C'est un régal de surfer avec Ilovent à 14 ou 16 noeuds. Mais pour la vie à bord, c'est strict minimum : surveiller la nav, se nourrir, dormir. Difficile même de lire ou regarder un film tant on est balloté.

La mer est bleue ... Parfois

Dans le Détroit de Torres

Rejoindre l'Indonésie, c'est passer le Détroit de Torres entre la Papouasie-Nouvelle-Guinée et l'Australie.

Il est recommandé d'y passer de jour et par temps calme pour éviter écueils et troncs d'arbres qui flottent un peu partout.

Nous remontons jusqu'au Blight Passage dans 30 noeuds de vents, de nuit et sans lune. Pour nous c'est plutôt "Blind Passage". (En anglais Blind signifie aveugle)

Résurrection !
Parfois le bien-être tient à peu de chose

Océan Indien nous voici.

Désormais l'Océan pacifique est derrière nous. 

C'est dans une eau d'un turquoise inattendu que nous faisons route vers l'Indonésie. Ici la mer est très peu profonde entre 15 et 50 m. Mais les filets et les pêcheurs sont innombrables.

Nous croiserons aussi des orques dont nous apercevrons seulement la nageoire dorsale qui dépasse d'un mètre au dessus de la surface. On vous laisse imaginer la taille de la bête en dessous ...

Carte postale en turquoise
Enfin des vents légers. Vive le spi !

Après 16 jours de traversée nous atteignons Saumlaki, capitale de l'île, où nous pourrons faire la clearance d'entrée dans le pays. On envoie le pavillon de courtoisie et le Q (drapeau jaune).

On ne sait pas encore que la bataille administrative qui nous attend pour faire les papiers d'entrée nous prendra encore 5 jours.

Bien contents d'être arrivés.
Saumlaki vue de la mer
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