Copenhague Jour 1

Publiée le 07/08/2023
Au programme de cette première journée complète à Copenhague: profiter de l'absence de pluie au matin pour m'extasier sur les infrastructures cyclables (non, je ne l'ai pas assez fait hier !). Et pourquoi pas une petite session irlandaise l'après-midi ?

Alors déjà ce jour a commencé pendant la nuit de mon retour de Christiania, avec ...

Oh, encore un pont pour les vélos !

Alors, après, j'ai passé une partie de la matinée à suivre un itinéraire qui passait par de jolis endroits (et surtout, de terribles aménagements cyclables !). Petit exemple architectural marquant.

On aurait envie de l'aplatir non ?

Petit exemple cyclable marquant:

Ok, là on voit où les vélos passent. C'est pas compliqué quand même !

Bon par contre, il y a des vélos partout mais ils se contentes d'arceaux de qualité inférieure. Mais il y a des vélos partouuuuuuuuut quand même !

Hop là, des copains vélos !

Pendant ce petit trajet je me suis émerveillé devant des bâtiments de toutes les couleurs:

Un cinéma rose et grès.
Un quartier tout grès !

Par une nostalgie inappropriée, je me suis dit que j'allais visiter la citadelle ("kastellet"), qui date du 17e siècle.

C'est bien entretenu quand même. La ligne suédoise.

Une petite balade interrompue bientôt par la pluie, qui m'a forcé à trouver refuge à l'auberge. Un repas et une ré-imperméabilisation plus tard (en suivant les mêmes étapes que dans l'épisode précédent), je me rends dans un pub irlandais où j'avais eu vent d'une session le dimanche après-midi.

Je rentre dans l'établissement. Un local, derrière le bar, note mon violon, m'indique qui s'appelle Jesper et me montre une table où se trouvent quelques musiciens et une musicienne: violons, flûtes, guitare, banjo, accordéon. Voilà qui s'annonce bien.

Je m'installe avec un café, qui me permettra de rattraper le sommeil de la nuit précédente, crois-je. Ma tasse terminée (offerte par le patron, car je suis là pour jouer), les convives actent de mon intégration à leur groupe en m'offrant l'une ou l'autre øl locales, que j'accepte avec déférence et timidité.

Nous partageons des moments musicaux de qualité avec mes nouveaux amis et amie, protégés de l'inexorable pluie qui sévit, parait-il, dans toute la Scandinavie.

Vers 20h, la session se termine et je rentre à l'auberge, conscient d'avoir accompli à nouveau de grandes choses aujourd'hui, relativement sec grâce au manteau de pluie offert par Sandra dans un épisode précédent (que j'ai peut-être omis de raconter, un beau manteau ciré jaune et tout, non ?). On m'y indique que les deux jours suivants seront tempétueux. Le vent m'obligera-t-il à prolonger mon séjour ? Mon vélo cèdera-t-il à l'humidité constante ? Les pistes cyclables de Copenhague fonctionnent-elles aussi bien sous les éléments déchainés ? Tananam.

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