Chimborazo

Publiée le 17/11/2022
Quelques jours au pied du Chimborazo dans un lieu reculé.

L’église de Latacunga, petit village sur la route

Pour cette étape, nous avons décidé de prendre un logement avec vue sur le Chimborazo. Notre maisonnée est au milieu de nulle part et nous permet de rester aux alentours de 4’000m d’altitude. Le propriétaire, un vieux Monsieur, est adorable. Il nous explique comment aller le lendemain au Chimborazo (et fut indulgent pour le changement de dates dû aux problèmes intestinaux). Il nous fait un petit tour pour nous montrer l’étang avec les canards situé juste â côté.

Le Chimborazo vu à la sortie du bus
Chemin ombragé pour arriver à notre maison
La vue de notre maison est vraiment pas mal
Le bel étang
Et ses canards
La maison est bien gardée
Malgré sa tête, il est adorable
Notre hôte nous fais visiter son élevage de truite
Et en profite pour les nourrir
Retour à la maison, mais une dernière vue sur le Chimborazo

J1 : Le Chimborazo

Ce matin, direction le volcan en face de chez nous. Son sommet culmine à 6’263m et est le point le plus proche du soleil dû à sa position proche de l’Équateur. Après 5 minutes de bus et une étudiante infirmière qui nous a pris en stop, nous arrivons à l’entrée aux alentours de 4’400m d’altitude. Un pick-up payant nous amène ensuite jusqu’au premier refuge : Refugio Hermanos Carrel à 4’800m d’altitude où on fait la connaissance de deux néerlandais.

Lever à 6h30 et la lessive de la veille a gelée dans la nuit…
Et bien gelée !
Ça ne gêne pas les colibris
Ni les plantes
Benjamin prêt pour le froid
Le spot pour le stop est plutôt sympa

Commence ensuite l’ascension vers le deuxième refuge : 1km pour 200m de dénivelé. Nous n’aurons jamais mis autant de temps pour faire une si courte distance. Nos poumons fonctionnent à plein régime et nos coeurs tambourinent dans nos poitrines. On fait donc un nombre incalculable de pauses pour s’oxygéner un maximum.

C’est parti pour l’ascension
La pyramide

En arrivant au refuge, on se partage une pâte de fruits et on reprend encore quelques doses appréciées d’oxygène et on repart vers la lagune un peu plus haut. La montée est un peu plus raide mais bien plus courte. La lagune gelée est finalement assez petite. Il est interdit de monter plus haut : réservation d’un guide obligatoire car la suite s’apparente à de l’alpinisme. On peut quand même continuer quelque peu après le panneau d’interdiction car le glacier a malheureusement bien reculé. On est heureux et un poil frigorifié donc on repart par le même chemin.

Qui a douté de nous ?
Le plus haut qu'on ait fait
Benjamin ! Éloigne toi du bord !
Nous les avons atteint !
La vue sur les alentours est remarquable
Petite photo avant de redescendre
Au revoir les 5000m

Gros coup de chance : un couple d’Équatoriens nous propose de redescendre avec eux dans leur voiture depuis le premier refuge sans que nous ne demandions rien. On échange donc sur leur magnifique pays, les manifestations chez eux et chez nous, le football et les vigognes sur le bord de la route. On se quitte à l’entrée du parc où nous allons admirer des vigognes et leurs bébés avant de reprendre des bus jusqu’à notre hébergement.

Les vigognes ont bien repeuplé les alentours
Au loin, des vigognes
On s’approche le plus discrètement possible
Pour les observer tranquillement
En attendant le bus
Ici les bus affichent aussi l’altitude
On le voit tout le long du trajet
Jusqu’à chez nous

La nuit, nous nous levons vers 3h du matin pour aller admirer la voûte céleste. On était pas sûr de voir quelque chose car le soir et au lever du soleil, le ciel est souvent très voilé. Finalement aucun nuage mais pas de photo, seulement des étoiles plein nos yeux.

Il fait un peu froid par contre la nuit

J2 : Sources thermales

Aujourd'hui, un programme plutôt tranquille est prévu. Après un peu de repos, nous nous mettons en direction des eaux thermales chaudes du Chimborazo. Normalement, il faudrait marcher 2-3h pour y accéder. Après 10 minutes de marche, un chien au bord de la route veut défendre sa maison et nous attaque. Heureusement, plus peur que de mal : le chien n’arrive qu’à pincer légèrement une fesse de Benjamin… On est quand même bien secoués par cette mauvaise rencontre mais une voiture nous prend en stop une centaine de mètres plus loin. On peut donc admirer les paysages à l’arrière du pick-up.

Le Chimborazo au soleil levant
Puis un peu plus tard
On passe à côté de la mare aux canards
Mais ils ne sont pas là ce matin
Sympa de ne pas marcher

On arrive ensuite aux thermes où il n’y a que des Équatoriens. Il y a différents bains et il est facile de savoir le plus chaud et le plus froid au nombre de personnes en train de barboter. On y reste toute l’après-midi en changeant régulièrement de bains. Le plus dur sera finalement de sortir avec le vent et les 10 degrés extérieurs… Pour le retour, on s’arme de bâton. Cela sera finalement inutile car on nous prend en stop en moins de 5 minutes.

Les thermes du Chimborazo
Agathe qui apprécie l’eau chaude
Le chemin du retour
Des moutons !

Puis Benjamin refait les bagages pour notre départ en bus de demain matin.

Notre hôte, une des personnes les plus adorables
On part devant le Chimborazo dans toute sa magnificience
Nos adieux à ce majestueux volcan
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