Après avoir récupéré la nouvelle voiture, on se met direct
en route vers Poum (la ville la plus au Nord de la Nouvelle-Calédonie), ce qui
nous fera environ 6h de route avec pause « pâtes au bord de la
route » à mi-chemin.
Arrivés à notre camping, on monte notre tente puis on met toutes nos affaires dedans. En effet, on ne veut plus avoir des affaires dans notre véhicule quelque soit l’activité ou l’hébergement. Le camping est rudimentaire mais placé au bord d’une magnifique plage.
On file ensuite à la case à sel (après s’être trompé de route) pour une activité propre à cet endroit : le bain de boue. On se gare près de la boutique des « marais salants » puis après dix minutes de marche, on arrive à une cabane toute mignonne. Les proprios ne sont pas là mais comme souvent, ça marche à la confiance. On laisse le montant qu’on veut en repartant. Un petit chemin mène à la boue. Au moins c’est nature. Rien d’aménagé, juste une sorte de grand marécage d’argile bleue. C’est dur d’y rentrer mais c’est vraiment drôle comme expérience. On se délasse un peu en s’enduisant. On ressort ensuite couvert de boue des pieds au cou puis reprenons le chemin de la plage pour se rincer.
Une eau florale artisanale nous attend ensuite dans le petit cabanon et quelle merveille de se laver d’une eau si odorante après le bain de boue !
On reprend ensuite le chemin de la case à sel puis de notre camping avec le soleil se couchant.
Deuxième début de journée : le col d’Arama
On se lève très tôt le lendemain avec un objectif : aller admirer le lever de soleil depuis les hauteurs. On fait une demi-heure de voiture dans le noir puis nous garons en bas de la rando. Cette rando est très escarpée mais courte. Ça nous permet d’arriver en haut pour admirer le panorama avec le soleil irisant les couleurs du ciel. La journée commence bien !
On fait ensuite le trajet retour pour récupérer nos affaires et repartir vers Koumac pour quelques courses avant de descendre à Hienghène où nous passerons la fin de journée à se reposer ! Nous aurons encore fait plusieurs heures de route car la route est faite de lacets montagneux, de tribus à traverser au ralenti et d’un bac (dernier de Nouvelle-Calédonie). Par contre les paysages sont sublimes tout du long. On prend une claque de ce coté-là du caillou (surnom de la Grande-terre de Nouvelle-Calédonie). Sur ce chemin, on fait une petite halte en bord de route dans une tribu pour acheter une sculpture en pierre savon. Benjamin passera la fin de journée avec Thierry, propriétaire du camping et club de plongée, pour tenter de réparer notre réchaud qui a pris le sel (on n’a jamais réussi à comprendre quand mais il était rongé de partout…). Ce soir, les tentatives ont été vaines et c’est un couple qui offrira de nous cuire nos pâtes.
