Ce matin nous nous sommes arrêtées dans un supermarché pour acheter deux bagages à main pour pouvoir ramener en France tous les cadeaux que nous avons reçus! Nous avons également acheté une balance pour les peser!
Nous sommes arrivées à l'hôtel vers 16h. Il nous reste peu d'énergie, nous lâchons prise. Nous sommes allées manger prés de la Stare Miasto.
Barbara ne voulait pas quitter la Pologne sans avoir goûté les pierogis aux fruits.
Sur le chemin du retour nous avons aperçu un bar mleczny ce qui signifie bar à lait. Ces restaurants comme ne l'indiquent pas leur nom existaient au temps du communisme; Il s'agissait plus de cantines que de restaurants. On y mangeait ce qui était proposé, pas beaucoup de choix. Servis généralement par une dame derrière un passe plat. Franchement c'est un bon souvenir. Les bars mleczny n'ont plus rien à voir, il s'agit aujourd’hui de restaurants plutôt bon marché et populaires mais la commande se passe sur un tableau lumineux comme chez Mac Do. En fait ils ont repris le nom mais pas tout à fait le concept; Je pense qu'il est possible d'en trouver encore dans les zones rurales ou en banlieue des villes mais en plein Warszawa touristique ce sont des imitations. "Bar mleczny" signifie "Bar à lait" car on n'y sert pas d'alcool.
Puis nous sommes rentrées en raison du challenge qui nous attend: faire les valises! Sur notre chemin le Palais de la Culture. Ce bâtiment semble toujours différent en fonction du lieu d'où on l'aperçoit.
Nous quittons la Pologne avec la promesse d'y revenir et la promesse que les membres de la famille de Barbara nous rendront visite. Maman a entretenu les liens depuis 2012, année de la disparition de Stanis.
Il y a eu des moments très émouvants pendant ce voyage et une question est apparue; pourquoi le père de Stanis c'est à dire le grand-père de Barbara a quitté la Pologne après la 1ère guerre mondiale? Quelle forme d'attachement reliait la famille exilée à son pays? La grand-mère de Barbara n'a jamais appris le français, elle est restée profondément polonaise malgré plus de 70 ans passés en France, loin de la Pologne.
Ce voyage fut réellement, à plusieurs reprises très émouvant. Il y a eu ces discussions sans fin sur ce que sont devenus certains, il y a eu les visites aux cimetières sur les tombes des ancêtres de Barbara, il y a eu le regard des anciens sur la nouvelle génération et, peut-être l'espoir qu'à leur tour ils prennent soin de ce fil fragile qui unit les Lech de Pologne aux Lech de France;
Je dois vous confier un secret: une légende se transmet de génération en génération dans la famille. Les Lech d'aujourd'hui seraient les descendants du roi Lech le Blanc!