UJUNG KULON.

Publiée le 12/01/2019
La route pour Ujong Kulon se fera en transport en commun. Le petit bus local universel qui se charge et se décharge de tout et n'importe quoi au gré des arrêts aléatoires et de durées qui ne le sont pas moins.

UJUNG KULON. Le jour se lève à la même heure qu’il se couche. C'est donc dès l'aube que nous prenons notre petit dej de nasi goreng (riz frit), omelette et café Indonésien, un café plus ou moins soluble plutôt corsé. La journée sera longue et sans doute éprouvante. Autant prendre des forces. La route pour Ujong Kulon se fera en transport en commun. Le petit bus local universel qui se charge et se décharge de tout et n'importe quoi au gré des arrêts aléatoires et de durées qui ne le sont pas moins. Nous restons ainsi près d'une heure à attendre, arrêtés au niveau d'une tête de bœuf dont les morceaux fraîchement découpés pendouillent sur une étal en attendant le chaland. Après trois heures où nous finissions par piquer du nez, nous nous faisons déposer sur une plage de sable blanc à l'eau turquoise. Là, une pirogue de pêche nous attend. Nous jetons les sacs à bord de l'embarcation et montons tant bien que mal à bord. Nous naviguons vers l'île de Peucan. Base d'accueil du parc national de Ujung Kulon. Traversée acrobatique sur une frêle pirogue par un bon vent de travers et une mer bien formée. La côte est parsemée de centaines de plateformes de pêche flottantes en bambou. La nuit des projecteurs attirent les poissons qui sont capturés à l'aide de grands filets pendus sous le radeau. Le nombre d'engins de pêches me laisse perplexe sur la pression exercée sur la ressource même si ces eaux sont très poissonneuses. En se rapprochant de la côte on aperçoit la forêt tropicale. Des arbres de 40 mètres. Des singes noirs juchés à leur cime et des grands kalaos survolant le tout. Nous arrivons au camp des rangers. Nous y passerons nos deux prochaines nuits. Le temps de poser les sacs et nous partons pour une exploration de la forêt sèche avoisinante. Ofat nous fait l'inventaire des arbres tous plus ou moins utilisés dans la pharmacopée traditionnelle. Nous croisons quelques cervidés a moitiés apprivoisés par la proximité du camp. Puis cochons des bois, quelques singes et des oiseaux bien sûr mais toujours difficiles à observer. Nous terminons la rando de nuit a la lampe frontale. Impressionnant comment le noir est profond sous cette épaisse canopée. Les bruits sont parfois angoissants et il faut bien avouer que nous serions incapable de retrouver notre chemin sans guide. Tous les repas se font sur le bateau. Riz et poisson pêché du jour sont frits. Servi à tous les repas. On y ajoute parfois du tofu et quelques légumes. Le mousse nous fait la cuisine dans un réduit de 2 M2. Un wok et une risotière pour tout ustensile.

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