Visite des camps d'Auschwitz I et d'Auschwitz II-Birkenau

Publiée le 02/06/2017
Les camps de concentration et d'extermination les plus grands de la 2ème guerre mondiale

Le mystère des roulottes

Depuis mon arrivée, j'ai remarqué des roulottes dans lesquelles on vend des petits pains. Ce matin, n'ayant pas e temps de prendre un vrai déjeuner, mon bus est à 8h, c'est tôt. Je m'arrête pour prendre un des ce petit pains. Il s'agit en fait de pseudo bretzel, pseudo car ils ne sont ps saumurés avant cuisson mais seulement bouillis (selon le informations glanées sur internet). C'est très bon. Je constate également que les Cracoviens s'arrêtent volontiers à ces stands le matin avant d'aller travailler. Ces bretzel s'appellent des bublik et sont une spécialités de Cracovie et environs.

Marchande de bublik

Devoir de mémoire

J'ai visité aujourd'hui les deux plus grands camps de concentration et d'extermination créés sous le IIIème Reich.

C'est affligeant, je n'arrive pas à comprendre comment on peut traiter des gens comme les nazis l'ont fait.

C'est une visite de 3h, sur les deux sites d'Auschwitz qui nous permet de réaliser à quel point les déportés étaient mal traités. Nous apprenons également que le système inventé par les nazis, leur laissaient les mains "propres" car ils n'avaient jamais de contact direct avec les détenus.

Il y avait un système pyramidal qui faisait que les "détenus spéciaux" (Sonderkommandos) s'occupaient des autres détenus et les persécutaient, mais ce n'était pas les nazis.

Il n'y a plus beaucoup de trace de ce qu'il se passaient dans ces camps car les nazis ont tout détruit à la libération, car évidemment ils ne voulaient pas qu'il y ait de preuves des atrocités qui peignaient dans les camps. Néanmoins, des "détenus spéciaux chargés" de détruire ces preuves et d'autres détenus qui ont été libérés ont pu sauver quelques images.

Au fil des baraquement, que nous visitons, nous voyons comment les détenus étaient sélectionnés dès leur arrivée, la plupart étaient directement envoyés à l'extermination.

On découvre aussi des monceaux d'objets, des chaussures, des lunettes, des casseroles et le pire des cheveux... Ils étaient vendus à des Allemands pour enferre des tissus par exemple.

L'explication concernant les chambres à gaz est rude.

On faisait croire aux gens qu'ils allaient prendre une douche, des vestiaires avaient même été installés pour qu'ils restent le plus calme possible. Les déportés y croyaient car pour certains, ils avaient passé tous jours et même six pour ceux qui venaient de Grèce, dans des wagons à bestiaux, les uns sur les autres et étaient juste contents de pouvoir se laver.

Ensuite, ils passaient dans des "douches" communes, par le haut desquelles le gaz était diffusé. Les Sonderkommandos étaient par la suite chargé de disséquer les corps afin de voir s'il n'y avaient pas d'or ou de bijoux cachés.

Finalement, les corps étaient brulés et les cendres dispersées dans la rivière voisine.

Ce n'est qu'une toute petite partie de ce que l'on nous explique durant la visite, mais c'est la plus perturbante et la plus prenante.

Je conseille à toute personne qui se trouve dans les environs de faire cette visite car comme on nielle répète plusieurs fois et comme les rescapés l'ont également dit, nous ne pouvons plus rien faire, mais nous avons ce devoir de mémoire.

Fils de fer barbelés électrifiés qui entourent le camps
Barraquement
Boites de zyklon B
Entrée de Birkenau depuis l'intérieur
Première chambre à gaz
Wagon a bestiaux
Ruine d'une des deux chambre gaz de Birkenau

Dernier souper à Cracovie

Voilà mon dernier jour touche à sa fin (faim?), je n'ai presque rien mangé de la journée et mon estomac crie famine.

Comme à mon habitude, j'aimerais manger dans un lieu pas trop touristique, quoique utopique quand on est dans le centre d'une ville.

Je me balade et découvre un petit restaurant un peu à l'écart de la Grand Place, le Czerwone Korale. Petit restaurant typique polonais et rustique.

Je commande une entrée et un plat principal. Comme toujours le portions sont généreuses. Arrivée à la fin de mon entrée (une tartine de saindoux avec des lardons et cornichons), je me demande si j'ai encore de la place pour le plat qui va suivre (poitrine de poulet, pommes de terre et choux rouge)... Eh bien oui! Le plus étonnant dans le plat c'était les choux rouge, que je croyais chauds vu la texture mais qui en fait son froids. Il s'agit de choux cuits en salade avec des poivrons, surprenant à la première bouchée et finalement très bon.

Dernier souper
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