Bon sang que l'attente était longue. Enfin nous voilà à ce moment si jouissif où nous entrons dans l'aéroport. Sacs sur le dos et sur le ventre, nous reprenons avec excitation la route du voyage. En route pour la Thaïlande. Qu'allons nous y trouver ? Le pays semble tellement plein de promesses que n
La nuit à été courte. Après 8 heures de vol les premiers contours de la Thaïlande se dessinent du cotè de la mer d'Andaman. On aperçoit les chapelets d'îlot dont Phuket, et les fameux rochers qui font la renommée de ces destinations touristiques.
Nous faisons route à l'est. Le décalage horaire est donc à déduire. 3 heures avec la Réunion. 5 avec la France.
Nous survolons une langue terre pour pénétrer en mer de Thaïlande. Les innombrables parcs à poissons et à crevettes y alimentent une bonne partie de la cuisine Thaï. Nous y voilà, la descente sur Bangkok est entamée au dessus des rizières. Et la megapole surgit peu à peu dans un brouillard qui n'a rien de naturel. Des quartiers périphériques de petites immeubles biens alignés entourent une forêt de grattes ciel. Nous atterrissons enfin sur l'aéroport de Suvarnabhumi. Passé les formalités, il nous faut nous orienter. Nous ne restons pas à Bangkok. Nous sommes attendu ce soir à Ayutaya, l'ancienne capitale. Nous trouvons sans difficulté le métro qui nous mène à la gare centrale avec plus d'une heure d'avance. L'occasion d'une première incursion dans le quotidien Thaï. Il est 8 heures. La ville semble encore assoupie. Peut être parce que nous sommes samedi.
Les chauffeurs de tuk tuk et les taxis nous interpellent mais nous continuons notre déambulation jusqu'aux ruelles dans lesquelles s'afferent déjà les cantinières de rue. Autour d'un ou deux woks elles y preparent brochettes et soupes. Nous optons pour un plus conventionnel café croissant. Avec la fatigue, inutile de mettre l'estomac à l'épreuve dès le premier jour.
