OTAVALO

Publiée le 03/12/2022
Jeu de cache-cache avec le volcan Cotopaxi sur notre trajet Latacunga Otavalo

Cotopaxi

En route vers Otavalo

Pour nous rendre à Otavalo, nous pouvons partir de la gare routière de Latacunga et changer de bus au terminal de Quitumbe à Quito, que nous connaissons déjà. Le ciel est plutôt dégagé, ce qui nous permet d'apercevoir le sommet du volcan Cotopaxi à plusieurs reprises. Nous ne sommes malheureusement pas du bon côté du bus, il nous est difficile de le photographier. À un moment, il apparait très nettement et il clair qu'il crache de la fumée ou de la vapeur d'eau.

Le chauffeur du bus nous conseille de prendre la compagnie Otavalo, pour nous rendre là-bas. En effet, la plupart des villes ont leur propre compagnie et ainsi, on est certain d'arriver à la gare routière, plutôt que d'être débarqué sur un bord de route proche ! Cependant, comme d'habitude, dès que nous posons le pied dans une gare routière, on cherche à nous caser dans le premier bus en partance pour la destination. Là, c'est un charmant petit pépère qui nous conduit au guichet du bus pour Otavalo, qui part dans 5 minutes. Manque de chance, celui-ci ne prend pas le contournement de Quito par l'aéroport et nous fait passer par le terminal nord, Carcélen. Il met beaucoup plus de temps et surtout, il n'entre pas dans Otavalo. Heureusement, notre voisin de siège connait bien la ville et nous indique où nous devons demander l'arrêt, pour être au plus près de notre adresse. Nous avons environ 500 m à parcourir, nous les faisons à pied. C'est dimanche, il n'y a personne dans les rues et très peu de circulation.

En cours de route, en consultant notre trajet sur Maps;me, je me rends compte que nous sommes passés dans l'hémisphère bord sans nous en rendre compte. En effet, la Panaméricaine Sud est devenue la Panaméricaine Nord !

Ici, on devins le panache blanc derrière le nuage

Rivierra Sucre, une auberge pour faire une pause

Notre première impression de notre auberge est très bonne. Nous avons une belle chambre lumineuse avec trois fenêtres, beaucoup d'espace et surtout, nous avons accès à un magnifique jardin. Nous nous y installons et avons la chance de voir un colibri virevolter dans l'arbre tout proche. Nous étudions notre programme pour les jours à venir et allons consulter Paulina, l'hôtesse d'accueil. Nous avions envisagé de laisser nos valises pour deux jours, le temps d'aller à Tulcan et de faire un bref passage en Colombie, le temps de visiter le sanctuaire de Las Lajas, à quelques kilomètres de la frontière. Cependant, cela représente plus de trois heures de bus, dans chaque sens, plus deux passages de frontière (à l'aller et au retour), qui peuvent parfois prendre des heures. Quand Paulina nous dit que, certes, c'est intéressant, mais que ce n'est pas Waouh, Aurore renonce à son rêve, au vu de toutes les excursions que nous pouvons faire sur place. Nous décidons de nous poser et de rester 5 nuits sur place.

Le jardin du Riviera Sucre

Découverte d'Otavalo

Nous commençons par aller à la découverte de la ville. Les personnes que nous croisons sont en majorité d'origine indigène. Les hommes portent les cheveux longs, généralement attachés en catogan ou tressés. Les femmes, même les jeunes, ont une longue juge noire ou bleu foncé et un corsage très fleuri aux manches bouffantes. Entre les deux, elles mettent une ceinture très colorée. Toutes n'arborent pas la coiffure traditionnelle, qui n'est pas un chapeau, mais une sorte de châle, qu'elles posent sur la tête ou laissent éventuellement pendre de longs pans à l'arrière. En guise de chaussures : des sandales;

Chemisier traditionnel otavalien
La tenue complète
Petite fille en tenue traditionnelle et sa mamie
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