Quito, clap de fin

Publiée le 31/01/2023
Dernières visions de Quito

Flâneries dans le quartier historique de Quito

Quand nous avons fini par nous enregistrer pour notre vol retour, il ne restait plus que des places au fond qui remplissaient nos "conditions" : fenêtre pour Aurore, couloir pour moi, pour être sur la même rangée. Cela nous a permis d'avoir un peu plus de place, personne ne s'est présenté pour la place du milieu.

Mais avant de prendre place sur nos sièges, nous avons encore le temps de faire un dernier tour en ville., car notre vol n'est qu'à 17 h 30, 

Nous nous dirigeons tout d'abord vers l'église-couvent de Santo Domingo. C'est le jour de l'Immaculée Conception, il y a donc une cérémonie, qui nous limite dans la prise de photos de l'intérieur, magnifique.

Santo Domingo, l'église
Santo Domingo, le couvent attenant
Santo Domingo, bref aperçu de l'intérieur

Cathédrale de Quito et sa crèche

Nous partons à la recherche des chaussons douillets avec dessins de lama que j'avais remarqués il y a quelque jours. Maintenant que ma valise est bouclée, je sais qu'il me reste un petit espace ! Comme je ne me souviens plus où se situait le magasin, nous faisons un pèlerinage dans les rues que nous avons fréquentées, avant de retomber dessus. Il ne nous reste plus que la cathédrale à visiter. Nous sommes passées plusieurs fois devant, sans réaliser que c'était elle, car il était indiqué "Musée" ! Nous sommes un peu surprises de devoir payer 2 dollars, mais c'est en fait pour admirer la crèche mise en place pour Noël. Et cela en vaut vraiment la peine, le spectacle nous laisse bouche bée, tout comme les bambins hauts comme trois pommes qui font une sortie de leur garderie. Les personnages et les objets sont magnifiquement travaillés et il y a même des animations, comme des averses de neige ou de l'orage. Le tout représente la vie au temps de Jésus, avec les différents métiers de l'époque.

Crèche de la cathédrale de Quito - L'Egypte
Crèche de la cathédrale de Quito

Vol de retour

Nous devons rendre la clé de la chambre à midi, alors nous avons demandé à Ernesto de nous prendre à cette heure-là pour nous conduire à l'aéroport. Cela fait tôt, mais il faut y être 3 heures avant le vol et il pourrait y avoir des problèmes sur la route... Bien sûr, la circulation est particulièrement fluide à ce moment-là et nous faisons le trajet en 45 minutes. Cela nous laisse largement le temps de déjeuner au restaurant cajun et de flâner dans les boutiques de l'aéroport, où nous achetons nos dernières tablettes de chocolat, pour épuiser notre reste de dollars. 

Nous décollons à l'heure et nous posons à peine une heure plus tard pour une première escale de 2 heures à Guayaquil. Cela passe vite et nous retournons à nos places pour une petite douzaine d'heures jusqu'à Amsterdam. Courte escale pour Aurore vers Nice, un peu plus longue pour moi vers Paris.

Aéroport de Guayaquil

Bilan Equateur

J'avais demandé à Aurore "Pourquoi l'Équateur" ? Ce pays ne m'était jamais venu à l'esprit pour une destination de voyage, mais je ne regrette pas du tout d'avoir participé à son rêve !

Quel bilan par rapport à nos attentes ?

  • Nous avons été plutôt gâtées par la météo, la saison des pluies ayant pris du retard. Nous avons quand même eu l'occasion d'assister à des averses violentes, mais de courte durée.
  • Notre projet de départ a été plus ou moins respecté, même si nous avons renoncé à visiter Guayaquil, pour des raisons de sécurité, et à faire une incursion en Colombie, pour visiter le sanctuaire de Las Lajas (trop de route pour un intérêt incertain).
  • Nous avons vu des oiseaux, mais pas autant que je l'espérais.
  • Nous avons finalement fait une incursion aux portes de l'Amazonie, une superbe expérience.
  • Nous avons fait de belles rencontres, qui ont enchanté ce périple.

Régler ses dépenses en Equateur

L'Equateur a adopté le dollar comme monnaie nationale dans les années 2000 et a converti la valeur de ses pièces (centivos) en cents.

À part le premier jour à Cumbaya et à Quito, il nous a été très difficile de payer par carte, que ce soit à l'hôtel, au restaurant ou dans la plupart des commerces. Le montant des commissions étant très élevé, les commerçants préfèrent ne pas s'équiper d'un terminal de paiement. À Otavalo, l'agence de tourisme acceptait le paiement par carte, moyennant un surplus de 15 % !

Cependant, les liquidités en circulation n'étant pas abondantes, les commerçants n'ont pratiquement de fond de caisse, ce qui rend les transactions difficiles. La caissière du premier supermarché où nous avons présenté un billet de 20 dollars a eu bien des difficultés à nous rendre la monnaie sur nos modestes achats. Il faut donc essayer d'avoir toujours de la monnaie sur soi, mais il arrive toujours un moment où il faut entamer un nouveau billet !!! J'étais arrivée avec des billets de 50 dollars, cela a été galère pour les écouler, même pour payer un séjour à l'hôtel de 40 dollars ! Dans les distributeurs, on récupère généralement des billets de 20 dollars, ce qui est déjà une grosse coupure...

Quand on paye dans le bus, il faut parfois attendre que le receveur soit passé par tous les sièges avant de récupérer sa monnaie. Et du coup, on se retrouve avec un tas de pièces ! Il faut dire que les billets d'un dollar sont très rares, ils ont été remplacés par des pièces ici.



Des fleurs aux couleurs éclatantes
La petite monnaie équatorienne
Mais des oiseaux aux couleurs sombres...

L'Equateur, pays dangereux ?

Tout comme la Colombie, l'Équateur souffre d'une réputation de pays dangereux. Les "conseils aux voyageurs" du Gouvernement Français sont particulièrement alarmistes en ce qui concerne la zone frontière avec la Colombie, ainsi que les villes de Guayaquil et Quito. Nous avons donc évité les deux premières et sommes restées vigilantes à Quito, en ayant recours au chauffeur de taxi qui nous avait pris sous son aile ! 

En réalité, une fois les premiers jours passés, et notamment, notre long trajet en bus entre Quito et Manta, nous n'avons pas ressenti de risques. La grande majorité des Équatoriens que nous avons rencontrés se sont révélés extrêmement soucieux de nous faire passer un bon séjour. Ils sont très serviables et foncièrement honnêtes et sont très affectés par l'attitude des quelques individus malhonnêtes ou violents.

Nous avons rencontré des Français qui se sont fait subtiliser leur téléphone qu'ils tenaient à la main dans la rue ou qui ont été victimes d'un faux employé de bus, qui leur a donné le mauvais conseil de mettre leurs bagages dans le rack au-dessus de leurs têtes, pour ensuite se servir dedans ! Il faut donc être vigilant, mais ni plus ni moins qu'en empruntant le métro à Paris, à Londres ou gare du Nord !!!

Niveau conduite, ils sont plutôt respectueux du code de la route (ils respectent les feux rouges !), sauf en ce qui concerne les doubles lignes jaunes. Il faut dire qu'il y a peu de circulation en dehors des villes et les chauffeurs de bus préfèrent se fier à ce qu'ils observent plutôt qu'au marquage.

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