Nouvelle-Zélande - La Tongariro Alpine Crossing, THE rando presque en direct live

Publiée le 08/02/2019

Le Tongariro national park est classé à l'Unesco dans 2 catégories : "beaux paysages" et "patrimoine culturel". Les cratères et sources chaudes sont entourés de légendes maories et sont pour la plupart sacrés. Nous racontons cette étape à 2 voix.

C'est quoi la Tongariro Alpine Crossing ?

8h sonnantes et trébuchantes, nous sommes sur le parking à attendre la navette. Trop tôt pour des vacances! Mais la Tongariro Alpine Crossing ne nous laisse pas le choix et nous sommes impatients de la conquérir. A 9h, nous débutons l'ascension. C'est parti pour 19.4 kms et 8h de marche (notre estimation), 700m de D+, 900m de D-, un sommet à 1868m. Nous sommes à peu près bien équipés mais nous espérons que la météo ne nous jouera pas de vilain tour. Nous n'avons pas très envie de tester les -10 degrés au sommet du Red Crater, ni même une pluie glaçante...

Du monde et de la brume

Dans l'île du Sud, nous nous demandions où étaient les gens car nous n'avons jamais eu vraiment foule. Ils sont tous dans l'île du Nord au Tongariro! Le démarrage se fait à la queue leu leu mais rapidement nous nous laissons dépasser. Un peu de tranquillité... et un peu de brume aussi. Elle se dissipe un peu plus loin mais restera accrochée aux cratères toute la journée. Nous ne verrons pas le mordor ni la montagne du destin en tout cas pas leurs sommets.

Champs de bruyères

A chaque montée ou descente, son paysage, ses couleurs, nous comprenons pourquoi cette rando est considérée comme des plus belles randos du monde à la journée. La 1ere montée tranquille se fait parmi les bruyères.

Champs de lave

Puis nous atteignons un plateau avec nos 1eres coulées de lave. La végétation se raréfie. Un filet d'eau orange apporte un peu de couleur à ce paysage austère.

Soda springs

Ilot de verdure dans cet univers rocailleux, idéal pour une petite pause avant la 1ere difficulté du jour.

Les coulées franchies

Les panneaux nous expliquent que nous marchons sur les coulées de 1870 et 1975. Ça grimpe fort et longtemps mais nous profitons d'une vue imprenable.

Le désert

En haut, nous débouchons sur un autre plateau, désertique cette fois. Enfin, c'est à cela que nous pensons en traversant cette étendue immense entre les 2 volcans Tongariro et Ngauruhoe (les sommets sont toujours dans la brume alors on finit par les ignorer nous aussi). En fait, notre désert n'est autre que le cratère Sud. Nous en profitons pour récupérer car nous allons gravir la crête à gauche.

Quand on dit que ça grimpe

... Ça grimpe et la terre est meuble; les scories roulent sous nos pieds. C'est la 2ème difficulté du jour.

La récompense

Mieux que la loterie, puisqu'on gagne presque toujours une vue magnifique quand on grimpe. Enfin, la brume aurait pu me donner tort mais elle a décidé d'être un peu clémente avec nous. Donc le 1er effet Kiss cool avec ce que nous laissons derrière nous soit le cratère Sud.

Le cratère rouge

2eme effet Kiss cool dès la fin de l'ascension avec le cratère rouge qui est aussi le point culminant de la rando. Youhou ça veut dire que maintenant on a surtout de la descente !

Et c'est pas fini

3eme effet Kiss cool, la vue sur les lacs qui se découvrent à mesure de la descente qui n'est pas non plus une sinécure. Mes genoux me remercient d avoir loué des bâtons et pendant ce temps Jules dévale la pente (ben oui quoi je fais du ski!).

Les lacs Emeraude

Le soleil n'est pas franchement de la partie mais on imagine aisément les lacs avec sa lumière. En plus de l'odeur de soufre qui règne, les fumerolles nous rappellent que le volcan est actif et nous nous réchauffons les mains au-dessus de quelques sorties.

Le cratère central

Nous laissons derrière nous le cratère rouge en passant par le cratère central. Une autre traversée du désert ? et de nouvelles coulées de lave.

Le lac Rotoraia

Après une brève ascension pour sortir du cratère, nous longeons le lac bleu avant d'atteindre l'autre versant de la montagne qui donne sur le lac Rotoraia. Nous amorçons la descente avec le retour de la végétation.

Sources sacrées

Nous voyons de loin les fumées des sources chaudes sacrées des Maoris que nous ne pouvons approcher.

Dernier passage dans la forêt

Aucune monotonie dans cette rando mais là nos pieds nous demandent d'en finir.

Oufffff

Au final, nous avons mis 8h30. Un grand bravo à mon grand qui a fait sa plus longue rando à la journée sans faillir! Et pas n'importe laquelle... un autre beau souvenir partagé dans la bonne humeur.