Arequipa

Publiée le 27/04/2018
La ville blanche

Arequipa est la deuxième plus grande ville du pays avec 1,2 millions d’habitants. Ville à la frontière entre la côte et les Andes, c’était un lieu d’échange entre les communautés précolombiennes. On y troquait du poisson contre les pommes de terre par exemple. Avec l’arrivée des espagnols, la ville se métisse et est ensuite connue comme la « ciudad blanca » dues aux nombreuses personnes avec la peau blanche. L’architecture de la ville reflète également ce mélange des deux cultures (indigène et européenne). Sur les églises par exemple sont mélangés des éléments du culte catholique et le culte de la pachamama. Sur l’autel d’une église jésuite on y voit différents apôtres ainsi qu’un soleil qui représente le dieu inti. 


Pendant nos trois jours à Arequipa, nous en avons profité pour prendre des cours de cuisine. 

Au programme un atelier sur la fabrication du chocolat. Le Pérou est producteur de chocolat dans les régions où le climat est tropical. A l’origine le chocolat a été découvert au Mexique par un explorateur, puis il en a rapporté en Europe. Au départ il était consommé sous forme de boisson puis peu à peu les européens en ont fait une friandise. Lors de l’atelier nous avons appris à distinguer un bon d’un mauvais chocolat ainsi que la composition idéale d’un chocolat (bonne proportion de pâte de cacao, de beurre de cacao, de sucre et de lait). Enfin nous avons fabriqué quelques chocolats que nous avons pu emporter avec nous !


Ensuite nous avons réservé un cours pour apprendre à faire du « ceviche ». Le ceviche est un plat traditionnel du Pérou à base de poisson mariné. Nous avons également appris à faire une sauce de poisson et un dessert à base de quinoa, une graine fortement cultivée au Pérou.

Fières avec nos ceviche
Cloître du couvent Santa Catalina

Mélanie a eu l’occasion de visiter le monastère de « Santa Catalina », un monastère catholique construit à l’arrivée des Espagnols en 1570. Les femmes de l’époque payaient pour intégrer le couvent et  devenir religieuses. 

Le bâtiment est construit en pierre de lave, comme l’ensemble des bâtiments de la ville. Trois cloîtres colorés et fleuris se succèdent. On y visite également les chambres des religieuses, les cuisines, lavoirs et salles de travail. 

Pendant ce temps Jeanne a visité un musée qui retrace les expéditions menées aux alentours de la ville entre 1995 et 1997 durant lesquelles des momies d’enfants ont été retrouvées en haut d’une montagne. Pour les incas, les catastrophes naturelles étaient des signes de la colère des dieux. Ils croyaient que des sacrifices humains permettaient de les calmer. La visite permet également de comprendre le rituel associé à ce sacrifice. En tout 14 momies d’enfants ont été retrouvées au Pérou ! 

Marché
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