De Salta à Lima

Publiée le 16/11/2018
Longue journée

Vol rapide

Je suis passée hier à l'agence de la compagnie Latam, avec laquelle je vais effectuer le vol Salta/Lima et l'hôtesse m'a confirmé qu'il fallait que je sois à l'aéroport à 2 h 58 pour un vol partant à 5 h 58. C'est écrit en gros caractères et en gras sur la carte d'embarquement qu'elle m'a éditée, donc, il ne faut pas rigoler !

Je double les précautions en demandant à l'hôtel de me réveiller, au cas où mon portable me ferait défaut (ou que je l'aurais mal programmé... J'ai aussi demandé un taxi pour 2 h 30, comptant sur l'heure matinale pour effectuer le trajet en moins des 30 à 40 mn annoncées. Finalement, je descends à 2 h 15 et le taxi est déjà là. 20 mn après, je suis dans le hall de l'aéroport !!! Je ne suis pas la première, une dizaine de personnes attendent aussi l'ouverture des comptoirs pour le premier vol de la journée : Lima. A 3 h 15, quatre employés se présentent en même temps aux 4 comptoirs. Mon bagage parti, je n'ai plus qu'à errer dans le petit aéroport : un café, qui n'a pas encore commencé à présenter la nourriture du petit-déjeuner et des boutiques fermées. Des croissants sont en train de dorer, j'en commande deux avec une tasse de thé, alors que c'est loin d'être mon petit déj préféré... Une heure après, les contrôles de sécurité commencent, j'espère qu'il y aura un peu plus d'animation de l'autre côté. Que nenni : nada ! Encore une heure pour embarquer les 48 passagers de l'avion, qui peut en transporter 200 et celui-ci commence les manoeuvres de décollage. Eh mais, il n'est que 5 h 25 ! J'ai un moment de doute : me serais-je trompée d'avion ? Je sais, c'est vraiment difficile, mais au comptoir, l'hôtesse a gardé ma carte d'embarquement (avec le reçu des bagages que j'avais consciencieusement collé dessus...) donc il n'y a pas eu de vérifs à l'entrée. Et comme dit mon ami Jean-Louis : "il y a des choses bien pires qui ne sont jamais arrivées" (je vous laisse méditer).

Bon, fort heureusement, mes doutes sont vites dissipés quand on me demande si j'ai un vol en correspondance ou si je m'arrête à Lima.

Comme bon nombre de passagers, je m'allonge sur les trois sièges à ma disposition pour récupérer un peu de sommeil. A l'arrivée, l'avion aura augmenté son avance, de sorte que nous atterrissons à 6 h 20 au lieu de 7 h, heure locale (soit 9 h du matin en Argentine, d'où je viens).

Cette avance sera bientôt largement annulée par la file d'attente pour le passage de l'immigration. On se croirait dans un aéroport US. Je m'inquiète pour mon bagage, qui doit m'attendre ou tourner inlassablement. Et je n'ai pas le ticket pour le récupérer au cas où... Plus d'une heure après, je suis devant la préposée à l'immigration, qui me demande ma carte d'embarquement !!! Bon, merci l'informatique, elle retrouve bien ma trace sur son ordi. Plus de tapis roulant pour le vol en provenance de Salta, je demande à un employé qui m'emmène près de bagages mis de côté, où je retrouve avec joie le mien.

A l'arrivée, nous avions attendu le chauffeur, là c'est lui qui m'attend ! Il a manifestement eu l'information sur l'avance de l'avion et s'inquiétait de ne pas me voir. Du coup, au moment de payer, il me dit que ce serait bien que je lui donne un pourboire significatif. Comme je n'ai pas de monnaie, j'en suis réduite à lui laisser 30 dollars, pour les 20 convenus....


Toujours aussi gris sur Lima...

Hôtel España

Il est 9 h quand j'arrive à l'hôtel et on me donne ma chambre tout de suite, c'est sympa. J'ai rendez-vous vers 10 h 30 avec Romain, de l'agence Tout Pérou. Je prends un petit-déjeuner dans le petit local sur la terrasse et je l'entends qui discute avec un couple, qui n'a pas préparé son voyage et doit donc décider étape par étape quelle formule ou direction choisir. Romain est très patient, il finit par venir vers moi pour s'excuser et me demander si je peux patienter encore. J'en profite pour photographie la ménagerie qui occupe la terrasse de l'hôtel, là où donne ma chambre.

Comme il y a un mois, il y a une manifestation très bruyante juste à côté (c'est parce que nous sommes en face du Tribunal Constitutionnel, qui peut casser des décisions gouvernementales)

Le paon me fait du charme pour que je lui donne à manger
Et il y a aussi une grosse tortue

Balade dans Lima

Finalement, c'est à 11 h 30 qu'il sera libéré. Il se propose de m'accompagner jusqu'à la rue où se trouve les bureaux de change les plus intéressants et de faire le débriefing en route. Je lui raconte ma mésaventure avec le chauffeur et il me redonne 5 dollars, qu'il se chargera de récupérer en disant deux mots au chauffeur !

Munie d'un peu d'argent péruvien, je peux maintenant arpenter les rues de Lima, manger et faire un peu de shopping.

Rue commerçante Lima

Lima toujours

Je déjeune d'un bon lomo saltado au restaurant Milagro, juste à côté de l'hôtel, rédige quelques pages du blog , puis retourne découvrir les environs. Au lieu d'aller vers la Plaza de Armas, je me dirige vers la grande avenue de l'autre côté et m'amuse à regarder les bus attraper au vol (presque), les passagers qui les attendent, à longer le quartier des coiffeurs, puis celui des marchands de jeans, avant d'arriver à une panaderia où tout le monde s'empiffre. Je ne suis pas tentée...

La soirée se terminera devant une moitié de soupe (dieto de pollo). Les portions ici sont vraiment trop importantes !

A 8 h, je me mets au lit, je suis debout depuis plus de 20 h....

Man oeuvre équestre en pleine circulation
Au bout de l'avenue, un pont
Tribunal Constitutionnel
0 commentaire