Tupiza

Publiée le 04/11/2018
Tupiza, à préparer à l'avance

Tupiza - Altitude 2 850 m

Jusqu’à l’arrivée des espagnols, Tupiza était un grand lac. De l’or ayant été trouvé sur ses bords, les conquérants décidèrent de vider le lac afin d’en extraire le précieux minerai. Il ne resta alors que des marécages dans lesquels il était dangereux de s’aventurer. Après des travaux d’assainissement, le chef espagnol demanda au chef des indigènes de s’aventurer sur le fond pour vérifier qu’il était praticable. L’indigène répondit “Non, toi tu passes” soit “Tu pisa” et le nom resta à la ville. C’est en tous cas l’une des légendes que Willy, notre guide dans le Tour du grand désert de sel d’Uyuni, nous a racontées.

Maintenant, Tupiza est une ville, avec des quartiers  bien dessinés, et des rues qui se coupent à angles droits. Beaucoup de commerces, quelques hôtels, deux ou trois banques, une jolie petite place arborée, au pied d’une belle église. En dehors de cela malgré son succès sur les forums de voyage, Tupiza ne s’est pas encore vraiment adaptée aux besoins des touristes de passage : pas d’office de tourisme, pas de services postaux (comment font-ils dans une ville d’au moins 7 000 habitants ?*), peu de distributeurs de billets et avec une Mastercard, c’est même mission impossible... Le bureau de change en profite pour nous appliquer un taux ridiculement bas !

* Selon un habitant local - 23 000 selon Wikipedia (sans doute le nombre pour la région ?)

Marché de rue

Alentours de Tupiza

On peut se réjouir de se promener dans une ville authentique, mais si on veut un peu visiter librement les alentours, c’est un peu galère ! Il nous a fallu toute la journée pour parvenir à trouver un taxi pour emmener Mary et Michelle jusqu’au Chemin de l’Inca, des gorges plutôt spectaculaires. Entre temps, nous avions réussi à aller jusqu’au début de la balade, ce qui n’a pas non plus été chose facile : aucun taxi ni tuk-tuk ne voulait nous y emmener, une bonne âme de l’agence de tourisme de l’hôtel a fini par nous arrêter un bus et lui indiquer où nous faire descendre. Le chemin était sympa mais nous étions en fin de matinée et le soleil tapait dur. Mary et moi avons abandonné avant la fin, que vous avions bien du mal à visualiser, malgré le plan donné par le garde à l’entrée du parc (à moitié chemin !), Aurore et Michelle ont continué, ce n’était pas loin (!) et se sont aperçues que c’était à ce moment là (porte du diable) que la rando devenait intéressante !! D’où leur idée d’y retourner directement.

En route vers la Porte du Diable
Des cactus, toujours des cactus
0 commentaire