Kampot

Publiée le 30/04/2018
Un petit peu de (vieille) France au Cambodge

Ça pègue dans le bus

Pour aller ou partir de Kampot c'est très simple, il n'y a que des compagnies de bus avec les pires ratings possibles. Au lieu d'opter pour le pick and pray on a pris la solution de facilité c'est à dire le premier qui venait après le trajet en bateaux et shuttle de Koh Rong Saloem à Sihanoukville (malgré l'inflation d'1-2$ qui va avec). C'était finalement pas si horrible bien que la climatisation ne fonctionnait pas vraiment pour un trajet en plein après-midi. Encore mieux elle était coupée avant chaque petite côte pour conserver un peu de puissance pour le mérite qui en avait bien besoin. Geste appréciable, le chauffeur ouvrait la porte avant pendant ce temps là.

On est arrivé pas trop en retard, en pleine ville et vivant. 5 étoiles

L'héritage français

La France ce n'est pas seulement du colonialisme pacifique et un premier choix pour suivre des études en distorsion comme le fameux Pol Pot c'est aussi de l'architecture et un certain goût pour la bonne bouffe.

A Kampot on retrouve un peu tout ça, des bâtiments style French Quarter à la Nouvelle Orléans, des boulangeries, de bons rétros, des marée salants et la culture du poivre. Il y a aussi le Bokor et Kep où les classes aisées se divertissaient et passaient du bon temps jusqu'à ce que les khmers rouges, dirigés par le fameux Pol sus-cité, en décident autrement.

Le Bokor

On s'est fait un petit tour en scooter dans le Bokor, à l'ouest de Kampot, pour visiter les vestiges de l'époque où c'était la teuf. La résidence royale, le casino, l'église et la route dans les nuages ça ajoutait un petit côté lugubre au truc. "Malheureusement" le casino à été récemment retapé et était quasiment prêt pour sa réouverture mais le reste ne nous a pas déçu.

C'est un truc surtout visuel donc sans les photos c'est un peu useless.

La campagne

L'après-midi on est partit vers l'Est à travers les marée salants et la campagne pour visiter les plantations de poivre. Sous le soleil de retour on a pris cher.

Sur le chemin on a croisé le Secret Lake, un lac formé par la construction d'un barrage par des prisonniers pendant la période khmers rouges. Le truc étant assez massif, le côté secret doit être mis au compte du régime dictatorial.

On est donc allé à la plantation "La Plantation", facile. Accueil et visite en français avec le soleil couchant, très agréable. Maintenant on est calé en poivre, piment, curcuma et permaculture.

Qui doit soleil couchant soir retour dans le noir. Ça c'était pas cool, c'est danger. Tu vois rien, la route est pourrie et certaines personnes ont l'air d'avoir aucune notion d'HSE ou de survie.

Le chill

Kampot, c'est aussi pas mal pour ne pas faire grand chose: balade dans les rues et marchés, découvertes culinaires et organisation du départ vers le Vietnam (pick n' pray on).

Le soir on s'est quand même mis bien avec un petite croisière sur le fleuve avec bières comprises. Passage sous les points, couché de soleil et observation d'un arbre à lucioles une fois la nuit tombée. Le truc était tellement gavé de lucioles qu'on aurait pu croire qu'ils avaient installé des centaines de LED par-ci par-là  Sur le retour on  a eu le droit à un orage au loin. Sympa.

On ne s'est pas arrêté là car on s'est fait un espèce de gastro qui cuisinait avec le poivre local, l'Atelier. C'était vraiment bon et le verre de vin en accompagnement est vraiment bien passé. 5 étoiles. 

On a fini la soirée comme la veille et l'avant veille avec un dessert dans une boulangerie-pâtisserie,(petits gâteaux à tout moment du tantôt), Kampot Pie and ice cream palace.

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