Etape 2: le trajet

Publiée le 06/05/2018
un petit aperçu du looooong trajet qu'il faut faire pour se rendre à Tahiti

Départ de Besançon, presque à l'heure, un super taxi surprise vient nous chercher pour nous emmener à la gare (Merci Mamounette <3) C'est le grand moment de vérité (qu'est ce que j'ai oublié qu'est ce que j'ai oublié qu'est ce que j'ai oublié???) mais comme le dit si bien notre taxi driveuse: on a les passeports, les billets, le porte monnaie, le reste on s'en fout! 

On a même le temps de prendre un jus d'orange avant de sauter dans notre TGV. 

Arrivée sans encombre à Paris gare de Lyon à 21h, on enchaîne avec un bus qui va directement à l’aéroport de Roissy CDG.

Une fois là bas on galère un peu plus à trouver les navettes qui relient les terminaux aux différents hôtels, mais on fini par y arriver, et on peut profiter du grand confort que nous offre l’hôtel F1 Paris Nord 2. 

J'ai l'impression de n'avoir dormi que 2h, mais Alex arrive à se reposer un peu plus, et la douche du matin fait du bien avant d'affronter le plus gros du voyage: les interminables heures d'avion. 

L'avion

Dans l'aéroport ça roule plutôt bien, tout se déroule sans encombre, il n'y a pas trop de temps morts. Dans la file pour l'enregistrement des bagages, quelqu'un vérifie nos passeports, nous demande si on a fait nous même nos bagages, qu'est ce qu'on veut faire en Polynésie... étrange.

Nous attendons sagement devant la porte d'embarquement en compagnie de nombreux polynésiens, du coup on se sent déjà un peu là bas: une dame âgée porte une énorme couronne de fausses fleurs sur la tête, la plupart des femmes ont une (fausse) fleur à l'oreille, c'est top :) 

On franchis enfin la porte d'embarquement, et on traverse le long couloir (où on se fait encore fouiller et interroger sur nos activités terroristes potentielles). Arrivés devant la porte de l'avion, un stewart nous offre une fleur de tiare à mettre sur notre oreille, avec un délicieux accent polynésien. C'est magique!

L’intérieur de l'avion est bien joli, avec des sièges bleus lagon, des couvertures turquoises et des coussins multicolores avec des motifs fleuris. Nous sommes que les deux coté droit, j'ai le hublot (qui donne sur l'aile mais en se déboîtant les cervicales on voit le paysage sur la droite du hublot). Personne derrière nous pour nous mettre des coups de pieds dans le dos, on est  au top.

Un petit souci de ventilation va cependant retarder notre décollage... on attend facilement 1h et quelque le temps de pourvoir repartir. On découvre pendant ce temps la filmographie très riche qui nous est proposée (8 films en tout et pour tout, que des films d'action, que du bonheur !) mais heureusement pour compenser il y a de très nombreux reportages sur Tahiti et ses îles, qui nous occuperons durant les longues heures de vol.

Alex a réussi à en avoir marre avant même que l'on atteigne l'Islande. On s'est regardé dépités au dessus de l'Ecosse en pensant avoir déjà volé au moins 4 h alors que ça faisait seulement 2h qu'on était parti...

la fin de l'Islande, les Fjords recouverts de neiges étaient magnifiques
meilleure technique pour passer le temps !

On a adoré voyager avec Air Tahiti Nui, le personnel de bord est adorable, les repas étaient très bons , et le petit bounty glacé offert au fond de l'avion était le meilleur que je n'avait jamais mangé. 

Ce vol interminable à fini par nous mener à Los Angeles, en passant au dessus des Rocheuses qui nous ont offert de magnifiques paysages et au dessus de vastes étendues désertiques terriblement plates. Vu de haut la ville de LA est faite de béton à perte de vue...ça ne donne pas très envie de la visiter... 

les Rocheuses
les champs irrigués au milieu du désert

Le transit à Los Angeles

La terrible étape du transit aux états unis est toujours aussi terrible: on poireaute tous à la queue leuleu pour aller répondre à des questions (souvent con du genre "Avez vous déjà participé à un acte terroriste?") sur des machines qui nous prennent nos empreintes ainsi qu'une photo très peu glorieuse, puis on renouvelle l'opération des empreintes/photos devant un vrai monsieur. Une fois fini on tombe heureusement sur des hôtesses qui crient "Tahiti Tahiti!" car comme on est juste en transit il ne faut pas se tromper de chemin.

On repasse ensuite un contrôle de douane avec retrait des chaussures et body scan... pour ensuite reprendre le même chemin qu'à l'aller et ne pas avoir le temps de s'acheter un paquet de gâteau car notre vol embarque déjà ! Evidemment, notre vol c'est l'avion qu'on vient de quitter situé à la même porte au bout du même tunnel. Etats-Unis oblige, à l'entrée dans l'avion, un verre d'eau a remplacé la fleur de tiaré.

Nous voilà donc rembarqué pour le deuxième vol, un peu plus court et qui passe un peu plus vite. 

Arrivée (enfin) à Papeete

Nous arrivons à 23h au lieu des 21h30 prévues, le contraste entre la clim et la température extérieure nous donne l'impression d'entrer dans un hammam. Il fait nuit noire depuis longtemps, mais on est trop content de fouler de nouveau le sol polynésien.

Malgré l'heure tardive, un comité d'accueil à base de chants traditionnels, de ukulélé et d'une polynésienne qui danse nous prouve que nous sommes bien à Tahiti, même si j'ai toujours l'impression de rêver...

Nous retrouvons avec soulagement nos sacs de voyage. A priori Alex n'aura pas des slips parfumés au Pontarlier anis, les bouteilles sont intactes! 

Le comité d’accueil, composé des amis et des familles des voyageurs, est chargé de colliers de fleur. Tout le monde s'embrasse gaiement et se prend en photo, donnant lieu à des scènes de retrouvailles touchantes et très joyeuses. 

Nous finissons par trouver une polynésienne tenant un panneau avec nos prénoms. On attend une 3e personne et on monte dans le mini bus, conduit par une deuxième polynésienne. Elles sont un peu taciturnes mais il est tard, on ne peut pas leur en vouloir, et notre camarade de voyage parle largement pour 5 !! 

On la dépose dans une rue pas loin de notre pension (ouf!) et on peu enfin discuter un peu avec la conductrice, pas très longtemps en fait car il s'ensuit une manœuvre compliquée pour reculer dans l'étroite servitude avec le mini bus... C'est finalement la patronne de la pension qui prend sa place pour reculer jusqu'à la route côtière (après avoir tenté de la guider avec: "tourne vers la droite! non dans l'autre sens! voiiilà maintenant recule tout droit...non tout droit je te dis ! éclaire le poteau là s'il te plais " pour finir en beauté par "ha mais j'ai perdu mes savates! " )

Nous retrouvons enfin la pension Te miti. C'est Fred, le patron qui nous accueille. Nous avons un petit lit à étage, caché derrière l'étagère du salon, pas génial niveau intimité mais on s'en contentera pour une semaine. Il file rapidement se coucher et nous pouvons enfin prendre une douche salvatrice.

Allez, bonne nuit! 

1 commentaire

MartineT

Beau début, profitez bien de ce moment. Bisous

  • il y a 6 ans
1 Voyage | 55 Étapes
Paris, France
J-1 (02/05/2018)
Étape du voyage
Début du voyage : 03/05/2018
Liste des étapes

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