Pushkar - Ville transit

Publiée le 19/08/2017
Khan nous demande de lui faire confiance, il veut nous amener dans un hôtel qu'il connaît, pour la nuit à Pushkar.

Bon. Après tout, c'est la fin du séjour, on peut le laisser choisir pour nous. Il nous a vu choisir des hôtels moyens à biens, dormir dans le désert, finir dans un palais de maharadja ; il sait qu'on teste tout dans la limite du raisonnable. 


Effectivement, l'hôtel devant lequel il nous dépose est très sympa, même si pas encore référencé dans nos deux guides. On nous montre les chambres et la piscine avant de parler de prix. Tout est à l'européenne. D'ailleurs, on ne croise que des européens autour de la piscine et dans les rues alentours. L'hôtel est agréable, mais je suis déçue de tomber sur des touristes. C'est quand même plus sympa quand c'est local. Mais tant pis, on n'y reste que pour dormir. 


À Puskar, il y a un temple qui est unique au monde, celui de Brahma (a l'origine des "brahmanes", prêtres locaux). Brahma est le Dieu de tous les dieux, le Créateur/Générateur. Ensuite Vishnu est l'Ordonnateur et Shiva le destructeur. Ils ont donc une certaine trinité, ici aussi. Astuce : pour s'en souvenir, rappelez-vous le mot GOD (Générateur - Ordonnateur - Destructeur). La légende dit donc que Brahma prit un jour une seconde femme, ce qui rendit la première épouse folle de jalousie. Pour le punir, elle le maudit et lui prédit que les fidèles ne le vénèreraient plus que dans un seul et unique temple, à Pushkar. Nous sommes donc ici à la Mecque des hindous. Réellement, ce lieu de pèlerinage est le pendant pour les hindous de la Mecque pour les musulmans. 


C'est impressionnant d'un premier abord, mais lorsqu'on arrive devant le temps, on est un peu perdu. Il y a une foule incroyable qui bouscule, qui courre, qui crie. Un flot continu montant et descendant les marches pour arriver devant un petit autel. Protégée par une vitre, une statue de Brahma argentée et très colorée - pour ne pas dire kitsch - reçoit des offrandes de fleurs, d'encens et de grains de sucres. On peut à peine la voir, on se fait marcher sur les pieds, pousser et il faut d'ailleurs faire attention à ses poches. 


Nous allons ensuite vers le centre ville où s'étend un grand bazar multicolore, très vivant à cette heure de fin de journée. Ce qui est bien ici, c'est que ce centre ville est piéton (à part quelques motos). Il est donc plus agréable de s'y promener, sans être toujours à l'affût du moindre tuk-tuk qui pourrait débouler au coin de la rue. On arrive sur un lac, le puskar. Le nom de la ville est en fait le nom du lac : "push" signifie main et kar "fleurs". Ou l'inverse ... en tout cas, c'est un lac dans lequel on jette des fleurs en offrande.

L'atmosphère est paisible, le reflet du coucher de soleil dans l'eau est apaisant. Des enfants jouent au ballon sur une petite place pavée. On en ferait une carte postale. 

Pushkar - le bazar
Pushkar - arrivée au lac
Pushkar - le lac
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