Finalement les Français sont aussi cons que les Péruviens, car dans la chambre voisine, c’est le branle-bas de combat à 7 h : une bande d’emmerdeurs ! Et pourtant moi je dormirai bien ! Petit tour en ville pour se marchander un taxi qui nous emmènerait aux Chulpas de Sillustani (tombes incas et pré incas) et ce qui nous permettrait d’avoir une vue panoramique sur le lac, car vu de près ce n’est pas très jobard ! Pas besoin de courir après, les chauffeurs viennent à nous, il y a même un flic ne travaillant pas qui nous propose sa bagnole, mais c’est trop cher. Finalement nous trouvons un vieux char pour 14 h. Le gars nous demandait 150 F pour 28 km. Après discussion, nous ne payons que 70 F à 3.
Promenade
agréable et vues magnifiques. Au retour stoppons à l’entrée de la ville pour
escalader une colline et avoir une vue plongeante sur PUNO et le lac. Au retour
pendant la descente, je craque, je n’ai même plus la force de mettre un pied
devant l’autre, j’étouffe à moitié, et je crache mes poumons ; d’où baisse
de moral ; j’en ai ras le bol de cette crasse, des gens qui, ici, ne sont
pas accueillants. Il ne faut pas oublier qu’ici nous sommes à 3830 m qu’il fait
très froid dès que le soleil se planque. Tout le monde a attrapé un rhume, et
nous sommes obligés de nous moucher dans du papier à cul qui est pourtant si
précieux. À l’heure où j’écris mon journal, je prends un peu de repos sur mon
lit, emmitouflée dans 3 pulls et mon K-Way. Les gars sont partis essayer de
trouver de la bière, chose très rare ici, du moins pour le touriste. Je me suis
truffée de pilules et d’oranges et ça va repartir. À 20 h nous irons chercher
les billets de train pour AREQUIPA, étape qui je l’espère, sera plus agréable
que celle-ci.