Bon
voilà le cirque à l’aéroport. Les avions taxis ne sont pas là, alors tentons
notre chance sur les listes d’attente d’Aeroperu. Pendant que je fais l’inscription,
une fille se pointe et dit qu’il reste 7 places dans l’avion qui va
décoller ; seulement nous sommes plusieurs à l’entendre, alors c’est la
course, la bagarre. J’avais eu le temps d’inscrire tout le monde sur la liste
sauf moi (car je suis polie), donc tout le monde embarquait et mézig je restais
coincée ; alors il a fallu s’affoler, faire comprendre que c’était
inhumain de vouloir me séparer de mon cher époux. Bref je ne sais par quel
miracle nous nous retrouvons dans l’avion rose et rouge de l’Aeroperu et 25 min
après nous sommes à CUZCO (je rappelle, 36 h en car !), ville très
agréable.
À chaque coin de rue, on retrouve vraiment tous les vestiges incas. Les
fondations des maisons sont toutes faites de grosses pierres de formes
irrégulières. CUZCO est l’ancienne capitale Inca et on sent que le colonialisme
espagnol n’a pas pu déraciner cette vieille civilisation, ne serait-ce que par
la langue : ici les Indiens parlent le Quéchua. L’après-midi, visite de la
ville et un tour dans le marché très chouette : des petites ruelles entre
des stands et des baraques de bois, par endroits ça fait penser un peu à
l’ambiance des Puces. On y trouve de tout et il faut tout marchander. Nous
avons également l’occasion d’assister à une procession avec musique, cela doit
être un mariage Quéchua. Ensuite on farfouille dans les petites boutiques, mais
visite écourtée à cause d’un horrible mal de tête qui me laisse presque sur le
carreau. Après une visite chez le pharmacien qui me donne de « l’aspirina »,
repos dans un troqué. Le soir, bouffe de luxe au « 1890 ». Puis dodo
de bonne heure, car le salopard de réveil sonnera à 4 h ½ demain. Il faut
remarquer que pour l’instant nous n’avons pas trop de mal à nous lever de bonne
heure, car nous sommes encore sous le coup des 7 h de décalage horaire et vers 5
h du matin nous nous réveillons. Par contre, le soir vers 6 ou 7 h nous sommes
KO.
