Découverte de Lima

Publiée le 03/10/2021
Découverte de Lima

Après une nuit pas terrible dans le bus, nous arrivons à LIMA à midi. Nous nous installons à l’hôtel Europa et ensuite faisons les démarches nécessaires pour notre voyage en Amazonie. Après de nombreux calculs, nous nous rendons à l’évidence, nous sommes obligés de prendre l’avion ; en effet, il faut 3 à 4 jours pour aller à PUCALLPA en bus et autant pour revenir et il ne nous reste que 10 jours. Ça fait chier, mais tant pis, nous rognerons sur le reste ; et puis dix jours à LIMA, non merci ! En passant, je me mange une part de tarte aux fraises extra qui me redonne un second souffle pour la suite du voyage.

Puis visite chez la copine Anita qui n’est pas là, mais nous reviendrons après manger, car c’est une visite intéressée. En effet, nous voulons lui laisser la moitié de nos bagages et n’emmener que le strict minimum en Amazonie, car les sacs à dos, ras-le-bol. De plus, elle est native de PUCALLPA et a une sœur qui habite là-bas alors elle pourra nous filer des tuyaux, ce qu’elle fait d’ailleurs, le tout accompagné d’un verre de Pisco pour les gars et de liqueur de banane pour moi et nous repartons dans des grandes discussions politiques. Les pauvres, il faut dire que ce n’est pas un pays sans problèmes. Depuis 7 ans que ce nouveau régime militaire est au pouvoir, c’est la merde, enfin d’après Anita. Ils ont promis du travail aux Indiens qui sont descendus de leurs montagnes pour envahir la ville et une fois sur place il n’y avait rien. Alors ils se sont installés autour de la ville, ce qui donne tous les affreux bariadas, et pour survivre ils viennent en ville pour essayer de vendre tout un tas de petites saloperies. De plus, en un an, ils ont subi une inflation de 100%, en un mois l’électricité a augmenté de 50%, les lois nouvelles sortent du jour au lendemain et collent aux pauvres Péruviens des impôts nouveaux. Tout le monde en a ras-le-bol, mais personne ne dit rien ou en douce (comme Anita qui est bien contente de pouvoir se défouler avec nous) pour une bonne raison, c’est qu’ils sont sous une surveillance militaire très stricte, nous avons pu vaguement nous en apercevoir.C’est assez tard que nous rentrons à l’hôtel, bien contents de trouver un lit. À noter que le couvre-feu a été raccourci d’une heure, c’est maintenant d’une heure à cinq heures du matin.

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